Le testament touchant, rappelant une enfance débordante de fantaisies

"La danse de la réalité", je n'aurais pas pu trouver de meilleur titre pour une oeuvre telle que celle-là. Alejandro ne nous dresse pas un simple film détaillé sur son enfance, il visualise la mémoire et nous la partage. Toujours a cheval entre réalité et imagination de l'enfant, le film nous emporte dans une danse frénétique de laquelle on a du mal a sortir. Cette douce poésie et accompagnée tout le long du film par une esthétique incroyablement riche, et des idées fantastiques (exemple des pestiférés). Jodorowsky nous livre ici le plus beau de ses films, mais surement le dernier, une oeuvre comme nous n'en n'avons jamais vu, les souvenirs de ce vieil homme, traduit en pure beauté dans ce long métrage."tu n'existes plus, je ne suis pas encore", combien de réalisateur on pu nous émouvoir autant en parlant de leur enfance? peu, Jodorowsky en fait partie. Avant de mourir, il nous laisse ici sa plus grande oeuvre, une oeuvre colossale