La dolce vita par Lycaonne

Un homme face à ses choix et les moments marquants de sa vie. Référence à nos propres instants de vie paraissant dérisoire au présent mais important au passé. C'est en revenant en arrière sur ces "dits" moments que nous verrons qu'ils ont contribué dans nos choix de vie.

Marcello ici comme tous les hommes fait face à ses choix sentimentaux, professionnels, religieux. Les personnages secondaires ne sont pas à mettre à l'écart, tous ont leur importance dans la construction de sa "Dolce Vita", tous laisseront des miettes éparses dans l'esprit (tourmenté ?) de cet homme qui à bout de force finira malgré lui par choisir à contre-coeur l'univers des noctambules festifs et de la déchéance.

Fellini réussit son coup de maître en allégeant son film en le divisant par "sketch". Il lui donne une dynamique empêchant le spectateur de sombrer dans l'ennui (ennemi du cinéma) malgré les 3h de bobines même si certains de ces sketch sont plus entraînants que d'autres. Je pense à la soirée au château, scène majestueuse de décadence et de beauté. Je pense aussi au moment culte ou Marcello rejoint Anita Ekberg dans la fontaine de Trevi dans une Rome vidée de monde marquant à jamais l'Histoire du cinéma.
Federico est aussi maître en ce qui concerne de mettre les femmes en valeurs à l'image, toutes plus resplendissantes les unes que les autres. Quoi qu'Anouk Aimée remporte haut la main le trophée de la femme fatale dans mon coeur. Amoureuse de Marcello mais pourtant revendicatrice de son âme sulfureuse elle apparaît comme un mirage dans sa vie mais semble être la seule pour qui il serait capable de faire un choix.

Je me pose la question : La Dolce Vita, est-ce donc éviter les choix qui parfois s'offrent d'eux même et continuer son chemin de vie sans se remettre en question ?

(Cette critique est hautement brouillonne mais je n'arrive pas à organiser toutes mes idées et émotions face à ce monuments cinématographique qui réveille beaucoup trop de questions en moi.)