Adapté d'un roman, La femme rousse se caractérise d'abord par sa voix off omniprésente, témoignant de l'inquiétude, du malaise et des remords de son héroïne qui a tout quitté par lassitude : métier, mari et amant. Arrivée par hasard à Venise, elle semble flotter dans une sorte de cauchemar, suivie à plusieurs reprises par des hommes étranges, qui semblent fuir eux aussi. Le fait que le film soit intégralement parlé en allemand ajoute encore au climat d'irréalité dans une cité des Doges hivernale et humide. Les agissements et la psychologie des personnages n'est pas toujours compréhensible mais l'atmosphère générale fascine, de même que le jeu subtil de Ruth Leuwerik. A noter qu'Alain Delon, non crédité au générique, apparait durant une trentaine de secondes.

Cinephile-doux
6
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le 9 août 2021

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Cinéphile doux

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