Comme avec La Captive, Chantal Akerman adapte le roman de Conrad très très librement, à sa façon. Laissant complètement de côté l'histoire, Akerman se concentre sur le contemplatif. Chaque plan est très travaillé, très beau. On est en permanence dans la contemplation.
Le film s'ouvre sur une superbe scène très lynchienne avec Dean Martin en fond. Mais on déchante très vite.

Akerman n'est pas Malick, ça a beau être magnifique, c'est profondément ennuyant. Et même la grande interprétation de Stanislas Merhar (acteur malheureusement trop rare) n'y peut rien.
JimAriz
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le 29 janv. 2012

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JimAriz

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