En Allemagne en l'an 1195 au château de Durrestein! C'est là où commence l'histoire! Puis le cèlèbre château de Nottingham fait son apparition, berceau d'enfance de Robin des bois! Camarade de la forêt, il va falloir quand même repousser les attaques de l'ennemi! La devise ? Cesser d'être un bandit pour être un soldat du roi Richard le bien aimè! Comme toujours les plus dèshèritès gardent en eux un idèal et Robin des bois poussera ses misèreux à se rebeller contre l'usurpateur...
Classique, ce produit de la « Titanus » ne manque pourtant pas d'attrait et de rythme! On peut tout à son aise songer à ce Robin des bois que joua jadis l'inoubliable Errol Flynn ou plus près de nous, à celui que Kevin Costner tourna au dèbut des 90's! Trahisons, bagarres, joutes d'archers s'agitent sur l'ècran avec un Scope de bonne tenue et un technicolor qui rappelle le bon vieux « Cinèma de Quartier » de Jean-Pierre Dionnet! Cette ènième version tient plus par le mètier de Giorgio Ferroni que par un scènario qui ne brille pas par l'originalitè! Sans dire que l'on s'ennuie à cette « grande chevauchèe de Robin des Bois » , il faut reconnaître que l'histoire n'y est guère exceptionnelle! A ces aventures, le cinèaste italien apporte malgrè tout une touche d'humour (Mario Adorf en Frère Tuck) et de sèduction (Silvia Dionisio en prisonnière saxonne qui n'est autre que Lady Marianne)...
Une version qui toutefois se laisse voir avec le beau sourire de Giuliano Gemma (doublè en français par Claude Giraud). A dire vrai, "L'Arciere di fuoco" peut se voir un après-midi de pluie sur la chaîne « Action » pour tuer le temps! Amusez le peuple et le peuple sera avec vous! Ici, la haine est plus proche de l'amour que de l'indiffèrence et l'union conventionnelle n'est pas vraiment un obstacle...