Indiana Jones au féminin.

L'espionne Michelle Yeoh se rend au Tibet afin d'empêcher l'armée japonaise de fabriquer un gaz toxique, durant la guerre sino-japonaise.
Ce qu'on remarque tout de suite, c'est l'accoutrement de l'actrice, qui ne peut que faire penser à Indy, y compris la présence du fouet ! Mais la différence, c'est qu'elle va aussi se battre dans la grande tradition des films Hk de l'époque, sans réellement se soucier des conditions de sécurité. D'où les multiples blessures subies par Yeoh en voulant apprendre à manier le fouet. D'ailleurs, cela reste encore le tournage le plus difficile de sa carrière, car l'action y est non stop.

Ce qui est une des multiples qualités de ce film qui va à 100 à l'heure, au point que les rares scènes avec Richard Ng (le bouffon de service) sonnent comme des respirations. On retrouve aussi Derek Yee en autre espion, nommé 001, et qui donne aussi de sa personne. Dans l'esprit, c'est très proche de ce que fait Jackie Chan, avec les mêmes bruitages pour les impacts, ce qui fait que le film est agréable à voir, et même au niveau de la mise en scène, qui se permet même un petit travelling compensé.

Par contre, il y a un point qui m'a limite fait saigner les oreilles ; c'est dans le manque de variété de la musique signée Joseph Chan Wing-Leung et Sherman Chow Gam-Cheung, où il n'y en a qu'une seule durant les scènes d'action. Et comme je le disais plus haut, ça n'arrête pas, donc on a un seul thème quasiment en boucle, et qu'on nous redonne aussi au générique de fin !
C'est vraiment dommage, car le film est passé à deux doigts de la réussite, mais qui prouve le talent de Michelle Yeoh en tant que star du cinéma d'action, car elle était au début de sa carrière.