La mercière compte ses sous
Le démarrage est plutôt pas mal, ça mange pas de pain mais c’est mignon.
Mathilde Seigner a le mérite d’être une bonne actrice et plutôt authentique; pas toujours très fine mais très « girl next door », c’est une belle nature et finalement assez attachante.
Mais on est assez vite gagné par l’agacement car le refrain de « l’argent ne fait pas le bonheur » sonne quand même assez faux et la petite mercière avec ses rêves bon marché devient rapidement insupportable.
Son homme joué par Marc Lavoine n’a rien de transcendant en bellâtre aigri mais il fait, à peu près, l’affaire.
Le casting est sympathique avec Virginie Hocq et Frédérique Bel en bonnes copines et le passage de Julie Ferrier qui fait une apparition amusante dans le rôle de la psychologue. Hélas le scénario tourne court et ce qui aurait pu être une petite comédie sympa tourne au Vaudeville rocambolesque.
On décroche au premier tiers, déçu par la tournure des choses, évidement peut-être faut-il lire le livre avant, mais ça ressemble plutôt à un roman de gare donc je ne regrette rien.
Didier Le Pêcheur n’apporte rien de nouveau au cinéma, en tous cas me concernant.