On peut apprécier la méticulosité de l’artisanat employé pour créer ces personnages et leur petit univers : pour une maison de poupées, il y a un luxe de détails. Mais pour faire quoi ?
Les 3 équipes d’animations ont réalisé 3 histoires indépendantes, qui ont en commun la maison dans laquelle elles prennent place, et leur nullité.
La première met en scène des personnages à l’apparence piteuse (qui a le mérite d’être originale ?), participant à un nébuleux pacte faustien : l'ambiance est de plus en plus inquiétante, forcément ça finit mal, et voilà. On ne saura rien sur le Faust en question, mais bon, on peut douter que ça ait rendu l’histoire moins inintéressante.
La suivante : dans une société de rats, un petit promoteur immobilier a tout investi dans la rénovation de la maison, ses finances dépendent de la réussite de la vente. Hélas elle n’intéresse que les parasites : notre rongeur promoteur en souffre beaucoup, c’est malheureux.
Affligé, je me suis contenté de survoler la dernière partie, juste assez pour constater la nullité des dialogues, actions, enjeux, dans cette maison désormais habitée par des chats empaillés.
Bref, sortir des sentiers battus de l’animation « mainstream » pour se promener dans la vase, c’est pas la peine. Proposer de l’animation pour adultes, c'est un peu plus que la création d'un univers aride, sans aucune trace de fun…
Bref, vus les moyens à disposition, le résultat est désolant.