Une poule un peu fadasse se fait passer après la guerre pour une autre Polonaise de ses amies afin de se trouver un foyer confortable aux U.S.A.

Manque de bol, le foyer en question sent pas mal le souffre. Vieille bâtisse charmante mais un peu inquiétante au bord de la colline, avoués marrons, fils trop chimiste pour être honnête, gouvernante froide, à la silhouette perverse et à la bouche vicieuse, et disparition étonnante d'une vieille tante à héritage...

Alors, vous mélangez pas mal de Hitchcock, genre Rebecca et Soupçons, vous rajoutez le portrait de Laura, deux ou trois effets à la Lang et vous servez ça bien réchauffé avec un casting de huitième catégorie.

Paulo a beau dire tout le bien qu'il pense de Valentina Cortese, j'ai préféré Fay Baker, la stricte gouvernante que j'aurais bien vu avec une cravache...
Pruneau a beau jeu de se moquer de moi qui confond le méchant et le gentil, mais bon, franchement, prendre deux huîtres sosies pour rôles masculins principaux, même avec trente centimètres de différence, c'était pas malin...

Au final, ce qui sauve le film, c'est la mise en scène de Wise, souvent brillante et parsemée de jolies petites trouvailles. Pour le reste, vous feriez mieux de piocher dans mon futur top 15 dédié à ce petit-maître de grand talent pour trouver autre chose à vous mettre sous la dent...
Torpenn
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le 8 janv. 2012

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