Passe-muraille

Tout juste après la fin du précédent film, Nami retourne en cellule, menottée, et est encore une maltraitée par les autres prisonnières et les gardiens. Sauf l'un d'entre eux, écœuré du traitement de faveur qu'elle reçoit, et il va l'aider à s'évader, encore une fois...

Cette du reboot initié en 1975 s'achève deux ans plus tard avec ce qui est sans nul doute le plus mauvais film de la série. Déjà, Yōko Natsuki a laissé sa place à Yoko Natsuki, mais j'ai clairement l'impression de voir un copier-coller de Prisonnière 701, tellement tout y ressemble, aussi bien des passages obligés de maltraitance, avec les pauvres prisonnières encore une fois à poil, mais Yoko Natsuki tombe plus rapidement les habits, avec quelques buées habilement planquées dans le décor afin de protéger son intimité. La relation avec son geôlier, joué par Takeo Chii, pourrait donner quelque chose de fort, car il est l'une des rares personnes de sexe masculin à ne pas vouloir s'en prendre à elle, avec une poursuite dans les carrières (celles de X-Or ?) assez réussie, mais on retombe très vite dans les codes de la série, avec une vengeance en guise de final, une chanson, un suppo et au lit.

Au final, que penser de cette saga ? Que Toei a a surexploité le filon jusqu'à plus soif, que Meiko Kaji est une actrice avec un regard inouï dont les auteurs avaient compris que cela comptait plus que les mots, et malgré un autre reboot à la fin des années 1990, il n'y aura qu'une seule femme scorpion, et certainement pas celle de ce dernier film, pas terrible.