Dans ma vie j'ai toujours était fan de King Kong, Sangoku, Abu, Rafiki, Dunkey Kong, Cheeta et Zéphir. Cependant je n'ai jamais eu l'occasion de regarder "The" film sur ces petits primates : La Planètes des Singes.
Le pété et escroc Tim Burton n'a aucun rapport avec ce film mythique, ici c'est Franklin Schaffner qui est aux commandes, appelons le tout simplement Franklin quitte à penser paradoxalement à une tortue, car un nom de famille comme ça, ça ne devrait pas être permis.
La planète des singes est avant tout un long métrage grandiose disposant d'un scénario ultra-puissant, et qui pousse à une réflexion poussée sur la condition de l'Homme et ses rapports avec les animaux. ...
(Quand je dis rapport avec les animaux, je parle des liens, pas ce genre de rapports, vire moi cette image ignoble de ta tête espèce de gros dégueulasse !).
Une équipe de cosmonautes se réveille en 3978 après un gros dodo de quasi 1 500 ans, la tête dans le cul comme jamais, le vaisseau part en cacahuètes et se crashe sur une planète semblable à la notre mais avec un léger détail qui fait la différence, allez j'arrête les suspens, la planète est dirigée et essentiellement composée de ... singes ! Étonnant n'est-ce pas ?! Nous découvrons cette étrange planète en compagnie de trois Terriens en particulier avec Taylor, bel américain costaud, mais on s'en fout, ici, c'est lui le singe ! C'est ainsi que débute cette célèbre et folle épopée, entre montagnes, hautes herbes et un petit safari. On se croirait dans Pokemon.
Entre décors somptueux et musiques sympathique, notre cher Franklin nous livre une réalisation un tantinet décevante d'une oeuvre au potentiel incommensurable. Comment ne pas être exaspéré avec toutes les singeries qu'il nous impose ? Certaines situations sont juste débiles :
_ Notre jeune Américain étant dénué de voix, il décide pour se faire comprendre des gorilles de se jeter sur la savante pour piquer son carnet de notes et son stylo. Sérieusement ? Il avait juste à pointer l'outil en question ou à mimer pour se faire comprendre, ne s'est-il jamais entraîner au "Tim's up" ou au "Taboo" étant enfant ?
_Notre jeune Américain encore, pour se faire comprendre en cage, fais des dessins précis sur le sable à la vue des scientifiques, mais bien sûre ceux-ci ont tous la tête tourné, sauf qu'un "homme" natif et captif de cette planète gribouille son dessin. Et là réaction normal, il le tabasse ! Et évidemment les scientifiques retournent la tête vers notre génie. Gniéééééé.
_ Notre jeune Américain toujours, profitant d'un instant pour s'enfuir réussit à échapper à plus d'une centaine de singes sensés être des "animaux" souples et rapides, avec une aisance ridicule. Une bonne promenade de santé.
_Et puis, ils parlent tous exactement la même langue, bien sûre.
Mise à part ces essentielles grossières erreurs de foutage de gueule de n'importe quoi d'handicapés, ainsi que les combats powers rangers chorégraphiés par un parent de Kamel Ouali aussi crédible qu'un épisode de "Walker Texas Ranger". La réflexion mis en avant est particulièrement intéressante, une critique de la société contemporaine où l'Homme dirige sans gène le monde en dépit de la nature et des animaux. Tout ce qui est présenté dans le film est bon pour discréditer le monde d'aujourd'hui, entre les inégalités, la maltraitance des animaux, les modes de vie, les pensées des gens ainsi que leur triste obstination, ou encore de la chasse ou les tests effectués sur les animaux (donc ici pour l'Homme), puis le fameux problème de la justice singeresque est exquis.
La Planète des Singes c'est également un twix, au bout goût chocolat avec du caramel... euh non pardon, excusez moi ! La Planète des Singes, c'est un TWIST exceptionnel devenu obsolète, connu de tous même sans avoir vu le film, d'une part à cause de la préquelle "Origines" sortie il y a peu mais également de certains affiches ou de jaquette de DVD... Mais quels sont ces connards qui spoils les films en mettant l'image de fin sur un DVD ou une affiche ! C'est aussi détestable que les gens qui critiquent "J'ai adoré la fin quand on voit ... et apprend ...", et y en a trop des critiques de ce genre, notamment sur ce film !
Revenons à nos mout... Euh... Revenons à nos singes. J'ai oublié un point très important, l'une des plus grande qualité du film avec un personnage vital : l'indigène qui accompagne notre américain, qui est juste magnifique et dont on n'hésiterait pas à interagir avec elle tel un bonobo.
Malgré un Franklin pas très efficace, le film reste néanmoins encore aujourd'hui un très grand film, un modèle avec une fin sublime et scotchante (c'est une image, rien à voir avec un vrai rouleau de scotch), un bon film qui inspirera de nombreux films de science-fiction, qui aura su nous divertir tout en nous faisant réfléchir sur le traitement des animaux, l'égalité envers la faune, la politique et encore la justice, le tout avec des décors somptueux et des costumes ainsi que maquillages bluffants.
Pour terminer cette critique je ne peux que citer que l'un des singes les plus connu du cinéma, le compagnon d'Aladdin qui n'est d'autre que Abu qui illustre parfaitement bien ce que je pense du film : "Ouahahawiinhinhinhinkunkunukungwagwakungwakunbababahhhh !"