Le singe peut lui aussi etre aussi con que l'homme.

Comme chaque été voici débouler sur les écrans le blockbuster américain qui accompagne la pose estivale. Et comme chaque été ce blockbuster américain est condamné à une écriture simpliste dont le discours est profondément balourd, ce n'est pas la planète des singes:l'affrontement qui échappera à la règle. Car comme dans le sketch des inconnus, il y a le bon chasseur et le mauvais chasseur, ici il y a le bon et le mauvais singe. Tout comme son modèle humain le singe voit un truc y tire, ha oui il tire mais sans jamais avoir appris à se servir d'une arme à feu. Ils sont balaises ces singes doués d’une intelligence supérieur, tellement balaise qu'ils tirent juste, tout en chevauchant des chevaux au galop. Ils appuient sur la gâchette d'une arme qui crache des salves de balles, venue d'une arme que le singe ne recharge jamais, c'est dans ce genre de moment que l'on peu observer la supériorité de l'animal sur l'homme. Koba(le vilain singe aux grandes dents) tient une mitrailleuse dans chaque mains, il défouraille comme dans un gunfight de John Woo. César qui à apprit la langue des signes à transmit ce langage à tout ces copains, du coup les singes communiques rarement par cris mais il discutent entre eux soit en langue des signes soit en langage humain. Même les singes qui détestent les humains au dernier degré utilisent le langage des hommes plutôt que le leur. Les cris auraient certainement rebuté la plupart des spectateurs et donc les producteurs, ce qui explique ce choix de langage quelque peu étrange. Je les entend d'ici dire, tu vas pas me foutre 2h de cris de macaques, fais parler le singe d'une façon ou d'une autre. Il faut que ça reste lisible pour le spectateur. Dans ce conflit homme singe débuté dans le précédent épisode, César va prendre conscience de son erreur d'avoir vu dans ses congénères l’être idéal, l'homme lui aussi peut être bon et autre chose qu'un être de torture pour le singe. Oui ben ça on le savait déjà. Son papa d'adoption qu’était James Franco lui avait déjà prouvé l'attention dont peu être capable l'homme envers l'animal. C'est d'ailleurs avec une certaine émotion et nostalgie(c'est le moment larmichette) que César regarde une vidéo de lui bébé et de son papa partageant l'apprentissage de la langue des signes. Cet instant aurait pu se poursuivre avec une glace partagée au bord d'un lac, dont le couché de soleil rouge feu viendrait se refléter sur les eaux calmes, puis il y aurait les folles virées en cabriolet, cheveux et poils au vent. Il faut reconnaitre que les sentiments ne sont jamais amenés avec finesse, mais plutôt déchargés en camion poubelles tout au long du film. La première heure qui se veut être la partie psychologique en est remplie. Le groupe de survivants(walking dead est passé par là) parti à la rencontre de César (dans le but d’approvisionner la ville en électricité) et tout aussi compréhensif envers César, que le sera César envers eux. Malgré tout cette attention portée l'un envers l'autre,il est certain que maintenant l'homme et le singe ne peuvent plus vivre paisiblement. César dira la guerre à été lancé par les singes et l'homme ne lui pardonner pas. Il dirige les singes mais il ne peut éviter le conflit, l'absurdité frappe à ma porte avec cette phrase encore plus qu'avec les événements précédents. Le troisième film est désormais lancé de la pire des façons qui soit,mais il est lancé et va être certainement dans la continuité des deux précédents et bien loin malheureusement du premier film de Franklin J. Schaffner. Qui possédait lui une vraie réflexion sur l'homme et son envie d’être plus fort que la nature.