Après la pesante théatralité d'Un tramway, Kazan s'essaie à nouveau à l'adaptation de Tennessee Williams, le tâcheron de désordres sexuels sudistes. En poussant Baby Doll vers l'outrance (le surjeu des acteurs, la musique), il parvient à saisir quelques brillantes scènes de torride tension sexuelle mais empêche le film d'émouvoir le spectateur sur la durée.
klauskinski
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le 23 déc. 2010

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