Un vrai thriller made in France et très réussi
1iere partie, on pose le décor (la prison) et on installe l'ambiance ( extrême violence), mais on ne bouge pas trop; logique, on est en prison ! puis c'est l'évasion et la 2ieme partie commence, et là Duponchel ne va plus arrêter de courir, poursuiveur-poursuivi, il va développer une énergie considérable pour atteindre son but tout en surmontant les multiples obstacles qui se dressent sur son chemin. La machine est en marche et nous n'aurons plus une minute de répit jusqu'à ce qu'il ait retrouvé sa cible. On est vraiment là dans un film de poursuite qui utilise avec efficacité toutes les recettes du genre, parmi lesquelles l'invraisemblance des situations. Le héros ne peut pas mourir avant la fin du film. Et là, il résiste bien. Et pourtant ce n'est pas simple tous les jours, entre sauter du 3ieme étage d'un immeuble, courir à contresens sur une autoroute (heureusement très chargée), re sauter sur le toit d'un train en pleine vitesse, en redescendre en rase campagne, piquer une voiture, forcer des barages, se planquer dans une maison inoccupée, et là ... ne plus bouger et guetter...OUF ! Et tout cela avec une balle dans le ventre, qui se rappelle régulièrement à lui, toutes les unes de journaux qui diffusent sa photo en grand jusque dans le moindre petit village de France et tous les flics de la terre à ses trousses... Chapeau l'artiste! Et chapeau l'acteur qui s'est beaucoup donné en s'engageant dans toutes ces cascades.
Bref, il y a de l'action, beaucoup d'action, du suspense, des rebondissements, un méchant qu'on aurait pu croire très gentil, mais qui est vraiment très très méchant, une jolie fliquette et son intuition féminine ( pour bien ridiculiser ces gros balourds de mec !), et au milieu de tout ça un gros paquet de fric à "saisir" et surtout une mignonne petite fille muette, la fille du héros, que le méchant aime bien et à qui il n'a pas envie de faire mal... à moins qu'on ne l'y oblige !
Tout est là, il ne manque rien, et je me suis régalé ! Hollywood in France, décidément le cinéma français a de la ressource.