La Reine des Neiges
6.1
La Reine des Neiges

Long-métrage d'animation de Chris Buck et Jennifer Lee (2013)

Deux ans après la hype de folie qui s'est emparée d'internet, il fallait bien que je voie cette fameuse Reine des Neiges, même si la 324ème version de "Let it go" avait failli m'en dissuader.
Au final, cet énième adaptation de conte souffre de sa propre promotion, qui vendait le film comme un enchantement d'animation. Hélas, cela faisait bien longtemps que Disney n'avait pas sorti un film aussi fade et idiot.


Allons-y :



  • Le film n'est pas beau. On aurait pu croire, vu le sujet, à des décors époustouflants et une animation magique (Raiponce, de la même équipe, était assez joli), mais jamais le film n'arrive à la cheville d'un Dragons, sorti trois ans plus tôt. Tout est lisse et propret, aucune émotion de ressort de ces visages fades et de ces étendues blanches.

  • Les chansons sont affreuses (à l'exception de...), dépourvues de
    mélodie et donnent l'impression que les auteurs improvisent rime
    après rime.

  • Olaf le bonhomme de neige, sensé être l'atout majeur du film,
    n'arrache que quelques sourires et témoigne de l'incroyable paresse des scénaristes. Autant y aller à fond et l'appeler "Comic Relief le bonhomme de neige".


Je pourrais continuer longtemps à lister ainsi les défauts du film (comme ces trolls qui ne servent à rien), mais il en reste un que je ne pardonne pas : le méchant du film. Pas pour ce qu'il est, mais pour ce qu'il représente.


Soit un personnage foncièrement bon et aimable durant les trois quarts de l'histoire, qui se transforme soudainement en méchant simpliste alors qu'il aurait pu rester gentil et commettre les mêmes actions, ce qui aurait instruit au jeune public que de bonnes personnes peuvent prendre de mauvaises décisions, et qu'il y a une différence entre premier et grand amour, par exemple.


Encore une fois, la paresse des auteurs ruine le film. Ce personnage aurait pu être une des meilleures trouvailles de l'écurie Disney, sacrifiée sur l'autel des clichés faciles.


Pour le reste, le film ne manque pas de rythme et... c'est tout ?


Bref, heureusement que Raiponce et Les nouveaux héros sont là pour relever un peu le niveau des productions Disney actuelles.

dauphin_discret
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le 8 juin 2015

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dauphin_discret

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