(http://youtu.be/bO5Cwu0ALc0)

Suivant, comme à mon habitude, les conseils fort avisés d'une de mes éclaireuses qui, s'inquiétant pour mes pleurs et mes vomissements suite au pénible voyage que m'offrait l'affreux Rohmer il y a de ça quelques temps, évoqua Edwige.

La Fenech.

Elle ne devait pas savoir toute la passion que j'éprouve pour cette femme. Les rêves qu'elle a peuplés depuis que, jeunot, je copiais tout ce que mon daron faisait. Et mon papa, il faut le savoir, il adorait Edwige. Et c'est normal quoi, elle a pour patronyme l'emblème animal de son pays de mangeurs de merguez, le Renard des sables du Sahara : Le Fennec.

Et puis c'est une bombe atomique. Ou plutôt l'abri anatomique dans lequel je voulais me cacher pour l'éternité, laissant retomber fétides, pluies noires et tout le tralala.

Ou alors, de sa malice fleurie, elle savait qu'à l'évocation de ce nom aux canidées consonances je m'envolerais par mégarde vers cette époque où mon front n'était pas si haut, où je laissais mes cheveux en cascade descendre sur mes épaules et mes yeux, que j'enquillais les comédies polissonnes, le polars, porté par mes souvenirs, par ces titres à rallonge, les plus courts, les abscons, qui parsèment sa filmographie.

Séchant ainsi mes larmes, ma nausée envolée, l'haleine plus fraîche que jamais.

Les «Ton vice est la chambre close dont moi seul ai la clef», les «La prof donne des leçons particulières et t'inquiète ma couille, aucune chance pour que je prenne les chemins de traverse qui mènent à l'école buissonnière», «La flic chez les poulets», «Ah ! Mon petit puceau (kesketuvaprendre)» ou «Tais-toi quand tu parles» et «Les zizis baladeurs»

A mes yeux, et aux yeux d'autres, mais eux c'est pas pareil, Edwige -elle veut bien que je l'appelle Edwige alors, t'as vu, j'en profite- est le point de départ de ma libido. Avant même Ned Beatty dans Délivrance, après Candy et Princesse Sarah d'accord, mais elle est l'incarnation en chair, autrement plus gironde, de ce qui éveilla en moi ce désir premier, j'ai envie de dire fondateur, de moiteur, de massages et d'échanges de fluides corporels.

Edwige, je t'aime et toujours je t'aimerai.

Djieke.

(qui rêve encore à ton corsage dilaté, à tes yeux et à ta bouche aussi...)
DjeeVanCleef
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le 12 oct. 2013

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