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Pas assez mûr
Je dois dire que j'avais pour ce film autant d'espoirs dans ce que j'avais appréhensions. En effet, le synopsis rappelle un peu celui d'un jour avec, un jour sans, qui est l'un de mes films préférés...
Par
le 19 avr. 2020
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SensCritique>Films>Comédie dramatique>La Vierge mise à nu par ses prétendants>Critiques>Avis de LeJezza
Just like the very first time
Hong Sang-soo re-explore les méandres amoureux qu'il affectionne trop à travers à récit qui interroge le souvenir et ses altérités. Ainsi, deux versions d'une même histoire sont données de façon successive, un peu comme dans Le pouvoir de la province de Kangowon, sauf qu'ici ces deux versions ne correspondent pas. D'abord le point de vue de l'homme, sa frustration mais aussi son admiration face à la femme et sa virginité qui sont ensembles synonymes de pureté. Mais la deuxième version désacralise cette pureté et fait de la virginité non pas une qualité mais un handicap et une honte. Hong confronte alors deux visions et met l'homme face à sa naïveté, tout en construisant deux rapports distincts face à la virginité, qu'il détruit dans un acte final de défloraison.
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Créée
le 11 oct. 2012
Critique lue 384 fois
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