Putain j'ai inventé une catégorie, les films avec une date de limite de consommation. Je vais la reprendre celle là ! C'est vrais que parfois on visionne un film, et on se dit, celui là il est intemporel. D'autres fois on se dit, celui-là dans six mois il sera complétement has been. Bon, vous avez compris dans quel catégorie on range ce Lara Croft...
Les films adaptés de jeux vidéo sont souvent calamiteux, mais celui là est peut-être une exception qui confirme la règle… non, non, je déconne, c’est de la merde. Une fois cela dit, on peut reconnaître que le film n’est pas non plus exempt de qualités. Pour commencer, on retrouve les éléments (bons comme mauvais) inhérents à l’univers du jeu, et c’est plutôt adapté avec fidélité (même si le majordome est plus jeune que dans mon souvenir). Aussi, en 2001, l’année de sa sortie en salle, le film s’appréciait pour sa nouveauté, son audace, et son fan service. L’œuvre s’inscrit dans le genre aventure, avec des éléments fantastiques, et une bonne dose d’action surréaliste, qui fera le bonheur des gros beaufs, mais qui se distingue tout de même par son efficacité.
Malheureusement, c’est presque tout, et les autres secteurs de la production sont navrants. Par ailleurs, le film a beaucoup vieilli et accuse des effets spéciaux vraiment périmés. L’hypersexualisation de Lara Croft frise désormais le ridicule. On échappe aux blagues sexistes et racistes (Oh Miracle !) mais le majordome essaie tout de même de ramener Lara sur la bonne voix afin qu’elle s’habille comme une bonne chrétienne (les féministes apprécieront).
Pour ce qui est du speech, je n’ai pas envie de le faire, et puis de toute façon c’est tellement élémentaire que je vous gâcherais le peu d’intérêt que l’on peut tirer de cette œuvre en le faisant.
Voilà, ce n’est pas du grand cinéma, c’est un peu barbant, mais on a au moins le plaisir d’y trouver Angelina Jolie qui est sublime, et Daniel Craig qui l’est tout autant. C'est déjà ça !