Lara Croft: Tomb Raider par Incertitudes
Icône du jeu vidéo au milieu des années 90, étrangement Lara Croft a connu ses deux adaptations au cinéma au début des années 2000 à une époque où sa carrière commençait à battre de l'aile.
Ce premier épisode signé Simon West, réalisateur d'Expendables 2, respecte assez bien l'univers du jeu vidéo. Il en reprend certains des mouvements de l'héroïne, les armes, les décors, les endroits. Le fan ne sera pas dépaysé.
Quant à Angelina Jolie, j'ai beau chercher, je ne vois pas quelle autre actrice aurait pu avoir la beauté et la plastique pour incarner Miss Croft sur grand écran. D'autant que le réalisateur ne va pas se priver de multiplier les plans sur ses jambes ou ses fesses.
De surcroît, il y a d'excellents seconds rôles : un méchant charismatique qui n'en fait pas des tonnes et Daniel Craig qui faisait ses débuts au cinéma. Après, bien sûr que le scénario est franchement anecdotique. Il s'agit pour l'aventurière de récupérer les deux morceaux d'un triangle, triangle censé octroyer les pouvoirs d'un dieu et que convoite aussi une société secrète : les Illuminatis. Prétexte pour nous faire voyager aux quatre coins du globe. Le Cambodge, la Sibérie et la ville de Venise seront à l'honneur.
Ce croisement entre Indiana Jones, Batman et Uncharted (la trilogie de Naughty Dog sorti sur PS3) avec un peu de La Momie est une bonne série B comprenant tous les ingrédients du genre et avec en prime une héroïne loin d'être désagréable à regarder. Ça change un peu des gros bras habituels des films d'action.