L'atmosphere est si séduisante qu'il est impossible de détacher les yeux, même si le dénouement n'est pas forcement la somme des ses parties. Vu que le studio "IFC" ne s'est pas fait un nom en produisant des classiques, je crains que mes attentes aient ete quelque passimistes. Tout de même, "Late Night with the Devil porte une horreur atypique qui repose sur ce autour de quoi le cours des choses gravite et non pas sur les scènes d'horreur traditionnelles. L'émission fictive est supposée rivaliser celle de "Johnny Carson", un late-nigh show répandu qui est passé à la télé pendant les années soixante-dix. Bien que l'animateur soit en possession d'un certain panache, les téléspectateurs sont en chute libre depuis la mort de sa femme. Pour revigorer la popularité, il fait venir des spécialistes supposés qui ont pour but de communiquer avec les fantômes pendant qu'un sceptique jette du doute sur ce qu'ils font. Quoique le déroulement parte du bon pied, les problèmes surviennent très vite.
Une bête noire qui ressort, c'est que les deux réalisateurs ne se plient pas à ce que les spectateurs veulent voir. Ils mettent l'accent sur sur ce qui contribue au point culminant, une interview avec le diable. Le truc c'est le diable se manifeste à travers une petite fille qu'un group culte a prise en otage. L'ambiance et le contexte nous conduisent à anticiper des feux d'artifices énormes une fois que l'animateur l'aura interviewée. Cependant, le produit final laisse à désirer. On meurt d'impatience de voir ce en quoi cette petite fille va se transformer, surtout que l'animateur insinue que si on lui pose la bonne question, le diable sort. Tout de même, la fin est monstrueusement nébuleuse, au point que cela discrédite tout ce qui conduit à ce point là. Je me doute que le studio avait passé tellement de temps à l'ambiance que les scènes les plus cruciales avaient été laissées à la planche à dessin.