Un dealer londonien (Daniel Craig) voulant se retirer des affaires est contraint de s’occuper d’un dernier gros coup, un de ses collègues (Jamie Foreman) ayant commis un vol sans son aval, en lançant la rumeur que c'est lui qui était derrière. Mais lorsqu'il apprend qu'un tueur serbe est à ses trousses, XXXX commence à s'inquiéter quant à l'issue de sa mission...


Premier film de Matthew Vaughn en tant que réalisateur, Layer Cake se situe dans la parfaite lignée des premiers films de Guy Ritchie (Arnaques, crimes et botaniques, Snatch), à qui devait d’ailleurs échoir cette réalisation dans un premier temps. Quoiqu'heureusement bien moins hystérique, la mise en scène de Vaughn n’est pas sans rappeler celle de son confrère, mais témoigne d’une fluidité bien plus appréciable.
Ce qui pèche, en revanche, c’est la narration. Complètement éclatée, celle-ci peine à nous immerger dans le monde qu’elle décrit comme ç'aurait pu être le cas chez un Coppola ou un Scorsese, ce qui fait que Vaughn n’arrive pas à insuffler suffisamment de vie à ses personnages pour qu’on ait vraiment envie de s’intéresser à l’histoire. Malgré une belle prestation du glacial Daniel Craig, au charisme brut, une étonnante partition aux allures de péplum (signée Ilan Eshkeri et Lisa Gerrard), et un rythme assez soutenu pour nous éviter de nous ennuyer, on sort tout de même de ce Layer Cake sans arriver à se départir de la désagréable impression d’avoir vu une coquille vide.

Créée

le 10 oct. 2017

Critique lue 650 fois

11 j'aime

8 commentaires

Tonto

Écrit par

Critique lue 650 fois

11
8

D'autres avis sur Layer Cake

Layer Cake
socrate
6

Drogue partout, justice nulle part !

Fallait t’arrêter avant, mon coco, pas te laisser entraîner dans des affaires louches, c’est bien fait pour toi, t’avais qu’à écouté Morty, l’avais tout compris dès le début, Morty… Un film de...

le 7 sept. 2013

34 j'aime

1

Layer Cake
Fatpooper
4

La valse des escrocs

Guy Ritchie devait réaliser ce film à la base. Ce n'est pas vraiment étonnant, le scénario semble tout droit tiré de son imagination à l'instar d'un "Lock, Stock and Two Smoking Barrels" ou encore...

le 20 août 2013

20 j'aime

2

Layer Cake
Jackal
8

I'm not a gangster, just a businessman. And my commodity happens to be cocaine.

Royaume-Uni, de nos jours. Un dealer respecté souhaite prendre sa retraite. Mais ce projet est largement compromis : il se retrouve du jour au lendemain dépouillé par un ponte de la mafia anglaise et...

le 2 juil. 2011

19 j'aime

4

Du même critique

Solo - A Star Wars Story
Tonto
8

Mémoires d'un Han

Dans les méandres de la planète Corellia, où la population a été asservie aux ordres de l’Aube écarlate, organisation au service de l’Empire, un jeune homme, Han (Alden Ehrenreich) tente de s’évader...

le 24 mai 2018

79 j'aime

32

Hostiles
Tonto
9

La fantastique chevauchée

1892, Nouveau-Mexique. Vétéran respecté de l’armée américaine, le capitaine Joseph Blocker (Christian Bale) se voit donner l’ordre de raccompagner le chef cheyenne Yellow Hawk (Wes Studi), en train...

le 20 mars 2018

78 j'aime

15