Dans une séquence introductive, la meilleure du film, des enfants jouent à cache-cache dans une grande maison abandonnée, sauf qu'une petite fille va glisser du premier étage et s'écraser plus bas contre la verrière, la tuant sur le coup. Mais au lieu d'aller voir la police, les quatre enfants restants vont jurer de garder le secret sur cette mort, et n'en parleront plus. Sauf qu'il y a une personne extérieure qui a vu la scène, et qui va se venger six ans plus tard lors d'un bal de lycéens.
Le succès des slashers à la fin des années 1970 a donné des ailes aux producteurs de tous abords, aussi bien aux Etats-Unis qu'au Canada, et il faut rappeler que Le bal de l'horreur est un film canadien, produit pour un budget de misère, mais qui a comme actrice principale Jamie Lee Curtis, alors échappée de Halloween et qui aura ensuite une petite carrière dans le genre au début des années 1980. On retrouve aussi Leslie Nielsen.
Car il faut dire que j'ai rarement vu film d'horreur aussi peu flippant, peu angoissant, et qui a comme clou du spectacle des scènes sur la piste de danse qui sont interminables ; les producteurs et le réalisateur ont vu La fièvre du samedi soir, et tentent aussi d'exploiter le filon, mais sans Bee Gees ni John Travolta. Quant au tueur, qui a une combinaison noire, il tue surtout avec un couteau mais avec peu d'imagination. Tout comme ce film que j'ai trouvé sans aucun intérêt.
Mais ça ne l'a pas empêché d'être un carton et de proposer trois autres suites ainsi qu'un remake à la fin des années 2000.