On pourrait céder à la facilité du "film mineur" puisqu'il plonge dans l'environnement numérique et les enfantillages, mais que nenni : il n'y avait que Steven Spielberg et la magie de son cinéma pour faire se côtoyer les songes d'une enfant et les flatulences d'une reine. Alors que le Bon Gros Géant fait scintiller nos yeux et nos émotions dans la peau de Mark Rylance, ce sont surtout les zygomatiques qui sont mis à rude épreuve, dans les rires ardents et les émerveillements primaires, là où les traits du géant se confondent avec ceux de son metteur en scène, là où le magirêve devient cinéma.
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