Cette fois-ci, Dingo Pictures s’attaque à l’un des romans les plus connus au monde (fleuron de la littérature française), en surfant sur la renommée du film Disney, sortie la même année : Le Bossu de Notre-Dame (1996).
Le film nous raconte comment Quasimodo a été accueilli au sein de l’église, au point de devenir le sonneur officiel de la cathédrale. En effet, sa laideur était si repoussante que sa mère l’a abandonné au pied de la cathédrale. Avec sa gueule d’ivrogne couverture de pustules, l’évêque eut pitié de lieu et l’accepta en son sein (était-ce par pitié ou pour abuser de lui, nous ne le saurons jamais).
Plus tard, il fera la connaissance de Pierre et de la gitane Esmeralda, cette dernière, confrontée au juge Frollo qui l’accuse de sorcellerie (car sa chèvre Djali sait parler), devra prouver sa bonne foi si elle veut éviter d’être exécuter.
Ce moyen-métrage de 50min est dans la même lignée que les précédentes productions de la boîte allemande. Scénario et dialogues totalement WTF et surtout, une animation déplorable. Les dessins semblent avoir été délégués à une classe entière de maternelle. Les personnages se déplacent dans un univers 2D qui nous rappelle étrangement de vieilles cinématiques de jeux-vidéos des années 80/90.
Si Victor Hugo pouvait voir ce qu’est devenue son œuvre, il se retournerait dans sa tombe…
Pour les plus masochistes d’entre vous, si le cœur vous en dit, ils ont un catalogue long comme le bras. On leur doit notamment pêle-mêle : Aladin et la lampe magique (1993), Le Roi Lion : Les Nouvelles Aventures (1994), Goldie: Le Prince de la Forêt (1994) : copie de Bambi, Pocahontas (1995), A la recherche des Dalmatiens (1997), Les musiciens municipaux de Bremen (1997) ou encore Le seigneur de la jungle (1999) : un ersatz de Tarzan.
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