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Apocalypse snow
Réalisateur très prometteur et rapidement coopté par Hollywood, l’espagnol J.A. Bayona a déjà une palette assez éclectique, allant du meilleur (Quelques minutes apprès minuit) au produit le plus...
le 5 janv. 2024
43 j'aime
8
Nous rencontrons des problèmes techniques sur la partie musique du site. Nous faisons de notre possible pour corriger le souci au plus vite.
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D’une solennité prétentieuse.
Tandis que le formalisme de Bayona nous distancie émotionnellement de l’épopée, les violons et le lourd pathos tente vainement combler le fossé séparant l’esthétisme de la mise en scène et la tragédie des survivants, parfaitement incarné par le premier très joli plan annonçant les noms des premiers décédés. Procédé similaire à celui utilisé dans « The impossible », gêne similaire. Comme si Deep Impact était une histoire vraie et Mimi Leder une esthète, elle avait l’avantage – disons la circonstance atténuante - d’être la volontaire d’une propagande, le cynisme et les larmes de crocodile sont pardonnable. Bayona quant à lui s’accapare de tragédies réelles pour en faire des films catastrophes, avec une difficulté incroyable de cacher qu’il se fiche éperdument de la destinée de ses personnages, tant que la cordière des Andes rend bien à l’écran. Les notes de piano se chargeront du reste.
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le 7 janv. 2024
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