Le cercle des poètes disparus est un poème.

Tout simplement.
Mais pas seulement, alors même que Robin Wiliams dans le rôle du fabuleux Mr Keating professeur d'anglais, parle apprenant à ses élèves à vivre en hommes libres de leurs pensée on a l'impression d'être l'un de ces élèves tant on est captivé, tant le discours, loin d'être creux, est intemporel.
Le film a beau être paru en 1990, il reste intemporel tant par ces thèmes que par les personnages.
Qui n'a jamais rêvé de ce genre d'enseignant, un enseignant qui vous transcende et vous apprend tout simplement ce qu'est la vie plutôt que de vous faire bachoter en commentant des auteurs poussiéreux et dépassé. Il leur apprend ce que l'art et la poésie sont, à savoir une expression de la vie, une opinion sur la vie, un message et non pas une compilation de figures de style qu'il faudrait identifier dans un texte sans se préoccuper du texte. Mai ça n'arrivera pas, parce que ce qu'on apprend à l'école n'est fait que pour nous sélectionner pour citer rabelais plutôt que d'avoir la "tête bien faite" on nous apprends à l'avoir "bien pleine". Mai aussi parce qu'on ne fait pas confiance à la jeunesse, qui ne peut pas réfléchir, qui ne peut pas être libre de pensée, mai qui doit être encadrée.
Le cercle des poètes disparus c'et toute la différence entre blockbuster et film dans l'air du temps.