"Mon préféré !"
Longtemps mon film préféré, cet OFNI désormais culte a pourtant tout du plus scandaleux des nanars : un scénar' à la niaiserie cosmique, un manichéisme d'école primaire, la vision d'un "futur"...
Par
le 18 déc. 2012
151 j'aime
21
Nous rencontrons des problèmes techniques sur la partie musique du site. Nous faisons de notre possible pour corriger le souci au plus vite.
En 1997, Luc Besson réalisa un film de science-fiction qui sera nommé huit fois aux Césars et aux Oscars. Il obtiendra trois récompenses dont le César du meilleur réalisateur.
Il présente, dans un récit futuriste, la vie d’un ancien militaire à la retraite reconverti en chauffeur de taxi, Korben Dallas, qui va faire une rencontre des plus étonnantes.
Tout commence en 1914, lorsqu’un groupe d’extraterrestre, débarque sur terre avec l’intention de récupérer quatre pierres, représentant les quatre éléments de la vie (l’eau, le vent, le feu, la terre), afin de les soustraire à l’arrivée imminente de la première guerre mondiale. Ses créatures promettent de les rapporter dans 300 ans, lorsque le mal reviendra, afin d’établir une paix durable.
Trois siècles plus tard, à leur retour, leur vaisseau est détruit et les pierres disparaissent mystérieusement. Par chance, dans les décombres se trouve un fragment de bras mécanique, à partir duquel des scientifiques parviennent à reconstituer un être, Leeloo, qui a l’apparence d’une charmante jeune femme.
Celle-ci, dotée d’étonnantes facultés, tombe à l’intérieur du taxi de Dallas alors qu’elle s’enfuit du laboratoire de recherche. Ces deux formeront, au fil de l’histoire, une équipe, et sont chargés, par le président terrien, d’une mission qui constitue à récupérer les quatre éléments.
Mais Leeloo et Korben ne sont pas seuls à vouloir récupérer ces pierres, des extraterrestres, les Mangalores ainsi que les agents du mal, représenté par un humain du nom de Jean-Baptiste Emmanuel Zorg, sont également à la recherche de ces pierres.
Dans le monde de la science-fiction, la rencontre d’un humain et d’une extraterrestre qui ensuite accomplissent d’incroyables choses, c’est du déjà-vu. En visionnant sa bande d’annonce, ce film ne m’a pas immédiatement attiré car je le trouvais simple. Pourtant j’ai finalement décidé de le regarder. C’est en le visualisant qu’on aperçoit la petite différence apportée par Luc Besson, qui fait d’un bon film un très bon film. Et cette touche s’appelle l’humour. Le réalisateur l’a remarquablement introduite toute au long de l’histoire.
De plus malgré l’époque du tournage, la qualité de l’image est plus que correcte. Mon grand coup de cœur dans ce film est Bruce Willis. Même si ce dernier a, dans de nombreux films, montré son talent, je l’ai trouvé encore une fois resplendissant. Milla Jovovich, incarnant Leeloo, a également bien joué son rôle mais face à l’incroyable M. Willis, il est compliqué de faire mieux.
Si vous appréciez la science-fiction mais que vous en avez assez que ce soit toujours les mêmes thématiques et scénarios, alors ce film est fait pour vous.
Emilien Zola
Créée
le 4 juin 2018
Critique lue 383 fois
1 j'aime
D'autres avis sur Le Cinquième Élément
Longtemps mon film préféré, cet OFNI désormais culte a pourtant tout du plus scandaleux des nanars : un scénar' à la niaiserie cosmique, un manichéisme d'école primaire, la vision d'un "futur"...
Par
le 18 déc. 2012
151 j'aime
21
Un scenario indigent, une histoire sans queue ni tête, néanmoins j'aime bien car c'est du spectacle, c'est visuel, c'est du cinéma. On avait reproché au "Grand bleu" ou à "Subway" de manquer de...
Par
le 22 févr. 2013
48 j'aime
11
"Pour draguer Milla, je lui ai dit que j'étais pote avec Bruce Willis. Quel con ! Il a bien fallu que j'assure derrière, et ça m'a couté un bras. Je peux vous assurer que le Bruce, il ne se déplace...
Par
le 27 janv. 2014
38 j'aime
7
Du même critique
« Twelve years a slave » fut en premier temps un roman autobiographique écrit pas Solomon Northup, puis transposé en film en 2013 par Steve McQueen. Ce long-métrage traite le sujet de l’esclavage au...
Par
le 4 juin 2018
1 j'aime
En 2003, Alan Parker traite dans son film, le sujet de la peine de mort aux Etats-Unis, où ce jugement est fortement appliqué dans certains Etats. Il présente dans un récit dramatique, la vie d’un...
Par
le 4 juin 2018
En 1953, Ray Bradbury décrit dans son livre une société déshumanisée qui démontre que de nombreuses valeurs humaines ont disparu : l’amour, l’intelligence, la communication. Il présente dans un...
Par
le 3 juin 2018