Le Couvent par Sintaquendetoa
Mike Mendez a encore frappé! Après l'excellente tare qu'est Killers, notre réalisateur défoncé aux amphets en remet une couche! Et honnetement même si la réalisation est plus accessible, le film est nettement moins fendard que Killers... dommage, surtout qu'il y avait pas mal d'ingrédiens pour plaire. Mais avant tout, le senpiternel résumé, mais promis, cette fois ci je fais vite:
Une bande d'ados attardés ( encore plus que dans les autres films! ) partent dans un couvent désinfecté pour faire des graffs et par la même occasion tiré un ptit coup. Mais voilà qu'à cause d'une pseudo secte sataniste, une horde de nones hypers speed se réveillent des enfers pour décimer tout ce petit monde... rahhh n'importe quoi quand tu nous tiens!
Qui n'a jamais eu envie de rentrer dans un couvent et de dégommer tout le monde à coup de fusil à pompe? QUOI! PERSONNE!! bon et bah... ma vanne tombe à l'eau mais on s'en fou, Mendez, lui, a du l'avoir cette idée, cette pulsion destructrice et meurtrière! En effet, Dès le prologue du film on assiste à un véritble petit carnage à la sauce western à l'intérieur de l'édifice, et PAM une none en moins et PAM le prêtre qui y passe et PAM dans ton cul... <<<< elle était facile celle là, mais j'ai pas pu m'en empêcher!
Donc un mise en bouche intéressante mais voilà... c'est bien la seule scène exitante de tout le film! Le reste est d'une banalité et d'une lenteur sans nom! On se surprend tout de même à sourir à quelques blagues vaseuses mais sans plus.
Ce qu'il y a de bien avec ce genre de films, c'est de voir à quel point le réalisateur pousse les stéréotypes, et là, vous serez servi, je crois qu'on ne peut pas faire pire, entre le défoncé qui pense qu'au cul, la pseudo goth qui réserve sa virginité pour Manson ( O_o ), le black sportif et sa copine au QI d'un escargot ( tout chaud? ) on est mal barré pour l'identification aux personnages. Et le pire, c'est que je n'ai même pas parlé des adeptes de Satan qui forme un quatuor des plus pitoyables<<<<< satanistes, abstenez vous de voir ce film, vous risquez de vous prendre une belle mandale des les dents!
Mais dans le fond on est là pourquoi? Voire de la tripaille et des paires de nibard non? Pour les nibards vous pouvez repassez, pour la tripaille par contre... c'est autre chose... Si vous n'êtes pas allergique au sang rouge fluo style Stabiylo, ce film est pour vous... Car oui, vous avez bien lu... les geyser de sang sont d'une couleur suspect... et les FX n'arrangent rien ( matez vous la scène de la batte dans la tête pour vous donnez une idée )! Mais le must, ça reste les nones zombifiés... comment retenir son sérieux face à un tel spectacle, j'espere que Mendez a vu son film comme une grosse déconnade! Les nones semblent shooter à je ne sais quel drogue, peut être un mélange de métanphétamine et de speed, avec un soupçon de poppers, le tout soupoudré de cocaïne ou d'héroïne! Leur démarche est des plus zarbi sur une musique techno, c'est plus un film d'horreur mais le délire d'un fêtard complétement défoncé!
Donc, ici on a le droit de voir des nones hilarantes et pas flippantes pour une cacaouète, des FX pitteux, des acteurs qui y croient... pas du tout et un finale qui ferait passer l'explosion du chateau dans Beowulf pour le dernier cri de la technologie en effets spéciaux.
Un film à voir uniquement si votre taux d'alcolémie atteint les 2.8, sinon vous ne sentirez aucun effet à la vue de la camme que nous refourgue Mendez!