Pendant la première moitié du film, le poison des pathétiques woke est relativement indolore et le film file tranquillement vers le 6-7/10 — un héros noir incarnant un ex-étudiant en médecine de Cambridge embarqué comme matelot (pour avoir sauvé le mousse)… grand bien leur fasse !
Le problème, grandissant, qui occulte peu à peu l’intrigue (elle-même déclinante une fois le monstre révélé), est que le Monsieur-noir s’avère être un quasi super héros (sagesse, réflexion, mesure, compassion, courage…) en comparaison de la lourdeur des autres, tous blancs sauf le cuistot : un fanatique religieux… asiatique
Ah ces laborieux niaquoués qui nous piquent toutes nos places à Harvard, Yale, Princeton…!
Et puis, il y a cette femme mal (sur)venue sur le petit navire (le bateau comme symbole d’un monde sexiste)...
Lumière des lumières, elle éclairera l’équipage quant au mal qui le hante.
(à coups de « all my life » affectés, alors qu’elle n’a pas 30 ans)
Scène grotesquissime qui illustre l’incommensurable bêtise satisfaite de ces pauvres woke:
Un vampire-zombie a défoncé une lourde à coups de boule pour avoir accès au loquet, de l’autre côté, et se farcir le mousse, à l’intérieur de la pièce. Pour des raisons que j’ai déjà oubliées (deux heures seulement après avoir visionné ce chef d’œuvre rince-yaourt), le méchant vampire est ‘out’. Arrivent alors d’autres personnes à la rescousse du mousse (toujours enfermé). Et bien figurez-vous que le capitaine du navire, contrairement au zombie, n’aura à aucun moment l’idée de passer la main dans le trou béant de la porte ! C’est la gonzesse qui, pendant que ces cons de bonhommes tambourinent en vain, aura l’ingénieuse idée de déglinguer la serrure avec son tromblon. Ah, ces femmes… Sans elles, hein…………………
Le wokisme proliférant sur l’aridité des cervelles et des cœurs, il lui arrive trop souvent, comme le vampire du film, d’enlever toute vie à ce qu’il touche.
Dans un texte très circonstancié, Dagrey nous dit que The Last Voyage of the Demeter est un naufrage.
Soyons optimistes. Le réalisateur de ce film raté (par idéologie crasse et crasseuse) est en train de préparer deux biopics : un sur Isaac Newton, un autre sur Rembrandt, avec respectivement Halle Berry et Kerry Washington dans les rôles-titres.
Il y en aurait un autre sur Platon avec Whoopi Goldberg, mais là j’en doute.