Retour à la réalité !
Celles et ceux qui sont des fans du cinéma du tourneur en série, Quentin Dupieux, savent que le réalisateur et la mise en abyme... ben, ça fait un. Et le spectacle dans le spectacle (ici, le film...
Par
le 15 mai 2024
62 j'aime
Quentin Dupieux tourne si vite qu'il ferait passer Jean-Pierre Mocky pour un perfectionniste façon Sergio Leone... Toujours aussi peu abouti, mais à compter plutôt parmi ses réussites, ce Deuxième acte est même assez jubilatoire durant sa première heure, autant qu'il est bâclé sur sa fin. Quand un film dure 1h20, c'est un peu dommage de devoir s'ennuyer les vingt dernières minutes...
Le hic, c'est que les films délicieusement absurdes et toujours aussi proches de Ionesco de Quentin Dupieux ressemblent de plus en plus à un cahier des charges avec passages obligés dont on commence à avoir l'habitude. Habituelle bande-annonce qui intrigue, habituelle affiche moche, habituelle incapacité à conclure le film, et habituelle galerie d'acteurs "cools" et tendances visiblement ravis de participer à l'entreprise.
Au final, le film peut vouloir dire beaucoup, tout comme il peut ne rien vouloir dire, les deux points de vue se défendant aussi bien l'un que l'autre. Ce qui est très pratique mais un peu facile comme posture artistique. En clair, le principe même de la hype vide de sens.
Créée
le 15 mai 2024
Critique lue 23 fois
2 j'aime
D'autres avis sur Le Deuxième Acte
Celles et ceux qui sont des fans du cinéma du tourneur en série, Quentin Dupieux, savent que le réalisateur et la mise en abyme... ben, ça fait un. Et le spectacle dans le spectacle (ici, le film...
Par
le 15 mai 2024
62 j'aime
Rohlala, le film qui te gueule dessus "il y a un bon gros boomer décomplexé à ma barre" à chaque séquence. D'abord, ce sont les personnes homosexuelles, bisexuelles, puis handicapées qui prennent,...
Par
le 14 mai 2024
42 j'aime
31
Pour un film d’ouverture du festival de Cannes, certains dialogues sont un peu aberrants. Blagues sur fond de metoo, homo/bisexualité, on pourrait penser que c’est une satyre, je ne pense pas. Bon...
Par
le 14 mai 2024
21 j'aime
2
Du même critique
Quentin Dupieux tourne si vite qu'il ferait passer Jean-Pierre Mocky pour un perfectionniste façon Sergio Leone... Toujours aussi peu abouti, mais à compter plutôt parmi ses réussites, ce Deuxième...
le 15 mai 2024
2 j'aime
Missouri breaks est loin d'être parfait ; on a l'impression qu'Arthur Penn a oublié de tourner des scènes ou qu'il s'en fichait pas mal. Le film prend parfois des raccourcis plus ou moins heureux, et...
le 8 avr. 2024
2 j'aime
Même si le procédé de reprendre les mêmes segments pour en donner une nouvelle perspective a bien des fois été utilisé depuis Rashômon - ben oui, on en revient toujours aux mêmes... - c'est ici au...
il y a 4 jours
1 j'aime