Mémoires d'un flic de Detroit 2

"Alors...ça filoche les mecs ? On revient voir tonton Axel pour qu'il balance la suite de ses aventures à Beverly Hills ? Posez un cul et ouvrez vos esgourdes les mecs, j'ai un tas de perles à y enfiler !...

Detroit. Depuis 2 ans j'avais regagné mon train-train, je prenais toujours mon pied dans ma peau de poulet infiltré à déjouer des magouilles de contrefaçon.
Todd, mon patron me chiait toujours autant dans les bottes à cause de mes enquêtes qui coûtaient bonbon à la ville et qui trainaient de la patte. J'avais chaud aux miches, ce mec l'avait mauvaise, il menaçait de faire de la pâtée pour chien avec mon cul !

Mon retour aux affaires vers Beverly Hills fut précipité lorsque Andrew Bogomil, mon partenaire de pêche et accessoirement une ponte de la police locale, se fit flingué en pleine rue. Ni une ni deux, en louzedé, arborant fièrement mon teddy fétiche aux couleurs des Lions de Detroit, j'embarquais pour la Californie pour donner des yeux à la Justice à propos de la tentative d'assassinat de mon poto. Rapidement je compris que Bogomil avait flairé une piste menant au "Gang de l'Alphabet", spécialisé dans les braquages éclairs.

Armé de mes méthodes de voyou comme James Bond de ses gadgets, je suis parti en chasse accompagné de mes fidèles frangins Taggart et Rosewood harcelés par Lutz leur nouveau technocrate de patron. Taggart, désormais cocu était toujours aussi péteux qu'une pucelle tandis que Rosewood "callahanisé", assumait enfin ses balloches, logé dans un appart' aménagé comme l'Amazonie, à la gloire de Stallone et doté d'un arsenal de guerillero. Célibataire endurci, le mec avait pour seule compagnie, Bourrasque sa tortue dont je n'ai jamais trouver sa quéquette ! Rosewood : violeur de tortue !

Hormi le fait d'avoir des tueurs à nos trousses pour nous taquiner, j'ai encore pris du bon temps à Beverly Hills malgré que leur Coca à 7$ soit au même tarif que la pipe d'une frangine à Detroit ! Vous m'auriez vu avec mes Ray-Ban sur le pif, j'étais un sosie de P.Diddy sans le savoir ! J'me suis démerdé pour squatter une villa ronde comme une couille, rebaptisé Johnny Porte-Bonheur en médium créole de l'île de Sainte-Croix pour amadouer Lutz, incrusté à la Playboy mansion au milieu de playmates allergiques aux fringues où Taggart clama que si l'on devait tous crever un jour, autant que ça s'passe ici !

Malgré ses apparences, on a fait du bon boulot en démantelant un trafic d'arme international financé par les braquages du Gang de l'Alphabet. Ce putain de gang était mené par Maxwell Dent, un boche de l'est vérolé ayant fricoté au Honduras respectant ainsi le parcours traditionnelle de ses aïeux. Cet enfoiré avait pour bras droit Karla Fry, une immense grande salope blonde, une nénette aux gros poumons (un miracle des nichons pareils et deux en plus !) qui devait passer une plombe à raser ses jambes.

On s'en est encore tiré avec la gloire et les honneurs, Bogomil s'est requinqué et à force de déteindre sur moi, Taggart et Rosewood risquaient de finir avec une coupe afro et une vraie quéquette ! Notre joyeuse clique s'est à nouveau réunie quelques piges plus tard mais je préfère ne pas m'étaler"...

"Ding-Dooooooong !"

"Ah chiotte ! Désolé les mecs mais je vais devoir vous laisser car mes filles Monique & Unique, mes deux jolies fillettes, mignonnes comme tout avec leurs couettes viennent faire la bise à leur vieux père !"