Lorsqu'un réalisateur s'attaque à la violence en la dénonçant dans les années 70 ça donne Les Chiens de paille de Peckinpah, Délivrance de Boorman ou encore Orange mécanique de Kubrick, en France on a eu Le Hasard et la violence de Philippe Labro avec Yves Montand.
Un film durant à peine 1h20 et cette courte durée ne permet pas d'approfondir plusieurs aspects que nous dévoile par moment le scénario ; par exemple un point qui n'est pas assez développé c'est lorsque l'on apprend que le personnage joué par Montand a été victime d'une erreur judiciaire qui lui a coûté une année de prison.
Le Hasard et la violence n'a rien de désagréable mais le réalisateur s'égare dans des scènes parfois inutiles et l'histoire d'amour prend trop le pas de la réflexion sur la violence.