Suite du premier volet de Bilbo, Un Voyage Inattendu, La Désolatation de Smaug suit chronologiquement l’histoire de la compagnie des nains accompagnés de Bilbo et Gendalf à la quête du trésor dérobé par Smaug.

Beaucoup s'étaient pleins du manque de dynamisme du premier volet et de ça trop longue introduction comprenant seulement 1 chapitre du livre originale. Ici on est servi en action: Le rythme s’accélère dès le début avec une belle introduction dans le village de Bree, on l'on voit la première rencontre entre Gendalf et Thorin Oakenshield.
S'en suit poursuites et paysages dans une course qui n'a qu'un but: en mettre plein la vue. Bien que cet aspect est fort plaisant on notera dès le début du film le premier problème majeur: La Bande-Son. Qu'a fait Howard Shore. On ne retrouve plus les mélodies entraînantes de la Terre du Millieu qui insuffle un tel élan d'aventure: On se retrouve avec des mélodies mauvaises pour par dire chiantes.

Le passage par la forêt est réussie ainsi que le départ de Gendalf, qui bénéficiera de l'une des meilleur séquence du film ( je vous en dis pas plus ). Vient la rencontre avec les elfes. Legolas débarque faisant de multiples mouvements plus ridicules les uns que les autres ou je ne sais quel danse acrobatique montrant la magnificence et la perfection des Elfes.

Enfin bref entre les lentilles bleu ultra claire d'Orlando Bloom et ces paroles vides calqués sur les épisodes du Seigneur des Anneaux, le personnage en lui même n'apporte rien de nouveau, à part bien sur l’excitation lié au Sex-Appeal que provoque Bloom. Evangeline Lily, elle, apporte un côté poétique qui malheureusement rappelle trop la relation Arwen-Aragorn. L'elfe féerique tombant sous le charme d'un petit nain poilu et pas très intelligent, on n'y crois pas trop.
S'en suit une séquence avec les elfes Sylvain assez inutile, puis une nouvelle course poursuite "aquatique " plus dynamique et réussie avec un soupçon d'humour qui les mèneras vers une ville, Bourg-du-lac, nouvelle création réussie de Peter Jackson, on se croirait au moyen-age. On a trop peu de nouveautés pour apprécier suffisamment l'opus.

C'es là que vient le moment le plus pénible. La rencontre avec les dragon dure 45 minutes. Nous allons la diviser en 3 parties: Première intriguant et intéressante (Smaug est parfait ) Seconde partie: l'ennui commence avec ces multiples courses dans le dédale de la montagne. Troisième partie: Catastrophique, on est extenué de ses aller-retour dans ces salles qu'on a vue et revu pendant 45 minutes. On se croirait dans un dessin-animé (Un Coyotte et un Oiseau )

Le rôle de Bilbo est effacé à chaque fois par au choix une péripétie amoureuse, la tourmente d'un vieux sorcier ou la lamentation d'un héritier déchu . Dommage c'est le héros du film !

Bref une suite à l'allure d'un road movie sur la route de la Terre du Millieu aux nombreuses péripéties dont celle avec Gendalf sombre et passionnante. Paysages somptueux, panorama idyllique dans un monde révélant une lumineuse beauté a travers cet assombrissement constant dû au mal qui se propage.

Au final on ressortira de la salle satisfait de ces 2h40, bien que la scène finale soit alléchante, elle ne parvient pas à faire oublier les insupportables 30 dernières minutes d'action qui semblent êtres empilées comme des Legos par un gamin de 5 ans
Félix_Leloup
6
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Les envies de Films 2013/2014, Les meilleurs films de 2013 et Bibliothèque des films

Créée

le 13 déc. 2013

Critique lue 358 fois

2 j'aime

Félix  Leloup

Écrit par

Critique lue 358 fois

2

D'autres avis sur Le Hobbit : La Désolation de Smaug

Le Hobbit : La Désolation de Smaug
VGM
7

La désolation du fanboy

Le Seigneur des Anneaux de Peter Jackson est et restera une de mes plus grandes expériences ciné ever. C'est la trilogie que je revois minimum une fois par an depuis 2003, date de sortie du dernier...

Par

le 13 déc. 2013

115 j'aime

53

Le Hobbit : La Désolation de Smaug
Hypérion
5

Le Hobbit : Les deux désastres

En fait je le sentais venir. Ce moment où le charme allait être rompu. Inconsciemment, je repoussais le jour où j'allais me rendre dans une salle de cinéma pour voir cette suite dont les affiches de...

le 27 janv. 2014

97 j'aime

14

Du même critique

Un jour sans fin
Félix_Leloup
8

Un jour sans fin Un jour sans fin Un jour sans fin Un jour sans fin Un jour sans fin

Chouette l'idée. Qui n'a jamais rêvé de revivre une journée qu'on a trouvé géniale ? Là c’est différent, c'est un journaliste qui présente dans un village pommé le jour ou une marmotte prédit...

le 10 oct. 2013

9 j'aime

Interstellar
Félix_Leloup
9

Ce n'est pas parce que nous sommes nés sur cette planète que nous devons y mourir

Nous nous disons par définition capable d'atteindre l'impossible, et nous énumérons ces moments. Ces moments ou on vise plus haut. Briser des barrières. Toucher les étoiles. Faire de...

le 9 nov. 2014

5 j'aime

Ernest et Célestine
Félix_Leloup
8

Un conte pour les grands enfants

Je pense qu'on sera tous d'accord pour dire qu'on a vécu un rêve éveillé plein de couleur et d'émotions avec deux personnages tendres et simples. Derrière cette joli fable se cache une profondeur...

le 31 août 2013

5 j'aime