Le Hobbit - Un voyage inattendu par cityhunternicky

Après une première trilogie, Peter Jackson nous livre l’histoire qui déclencha tout, le premier volet des aventures de Bilbo.

Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’on retrouve une certaine atmosphère bien connue dans ce film. Car si ce n’est la musique qui ne nous rappelle au final que les trois autres, elle n’arrive pas à saisir l’envolée ou à apporter une nouvelle émotion en devenant aussi belle et transcendante qu’auparavant. Les paysages sont toujours sublimes et immenses, mais déjà vus et beaucoup trop présents tout au long de cette première tentative de 3D. 3D dont on aurait pu se passer par la très grande majorité du film. Je modère un peu ça, car je l’ai vu qu’en 24 FPS, alors qu’il a été tourné en 48.

Ça ne m’étonne pas que toute la Nouvelle-Zélande ait autant envie de promouvoir cet opus, vu que la moitié de l’histoire invitera tout un chacun à découvrir les joies de la randonnée. Bilbo dans la prairie, Bilbo sur la montagne, Bilbo dans la forêt… Ah tiens, Bilbo sur un cheval (un poney mais ne chipotons pas, nous restons des hommes)… La pauvreté de l’histoire n’est compensée que par des transitions paysagistes qui n’apportent qu’énormément d’attentes avant que les choses sérieuses ne commencent.

Et ça arrive messieurs dames. Et avant que vous ne vous endormiez. L’épique repassera par contre. Le quart du film se passe à répondre à l’énigme suivante : Bilbo aura-t-il ce qu’il faut pour être un vrai aventurier ? Tant de suspense est insoutenable (en fait non, mais vous aurez souligné l’ironie). Malgré tous les défauts qu’il porte, le film n’est pas insupportable car le rythme des enchaînements est bon, le cameraman n’est pas trop parkinsonien et les acteurs sont très bons. Les quelques combats provoquent l’intérêt escompté, et je suppose que la retranscription du livre est pas mauvaise.

La moitié du hobbit encourage la randonnée le reste n’est que blagues pas drôles et scènes trop poussées. L’univers de Tolkien reste superbe.