Après des mois de disette cinématographique, quel plaisir de voir ce film. Alors attention, ce n'est pas tout rose pour autant. Alors oui on apprécie le côté sauvage et complètement maboule, drugaddict, machiste, égocentrique, sexuel (et pas sensuel) du film. Par contre, certaines scènes inutiles voire longuettes auraient pu être coupées au montage. 3h c'est long Martin, jte jure. Le film commence sur les chapeaux de roue, s'essouffle, puis repart puis se traine puis explose. Je ne sais pas si ce rythme est voulu mais c'est le plus gros défaut que j'ai à reprocher a ce cher Martin. Je regrette aussi que les rôles de femmes se limitent à des objets sexuels sans cervelle, bien sur c'est pour renforcer ce côté gros salop macho capitaliste, mais cela manque d'une femme qui serve à autre chose qu'à se relaxer après une dure journée de labeur à magouiller avec les chiffres (je m'efforce de rester polie mais autant vous dire que la femme est toujours une poupée gonflable dans ce film). Malgré tout, j'ai passé un bon moment, j'ai beaucoup ri, surtout de la prestation de Jean Dujardin (mon dieu le fiasco), mais aussi aux petites blagues et aux attitudes de macho de compétition (oui parce que malgré tout c'est ce que dénonce aussi le film hein, #critiquedefilmapprofondiejesais).