Capitaine Courageux

A San Francisco, le Capitaine Clark, dit l'homme de Boston, est plus que renommé. Il est même la bête noire du gouvernement russe (le tsar) toujours propriétaire de l'Alaska.
Clark tue les phoques, à bon escient et avec parcimonie, sous le nez des russes qui eux déciment les troupeaux à l'aveugle et mettent en danger l'équilibre de la nature, bref, ce sont les méchants.
Il décide de monter un plan pour acheter l'Alaska à son gouverneur pour 10M $.

Dans un même temps, une comtesse russe, Marina, de lignée impériale, arrive à San Francisco en route pour l'Alaska pour rejoindre son oncle le gouverneur afin d'échapper au mariage qu'a arrangé le tsar avec l'un de ses neveux.
Elle s'arrange pour rencontrer Clark pour le supplier de l'emmener.
Après s'être fait passée pour une entraineuse de bastringue, puis pour la dame de compagnie de la comtesse, elle tombe amoureuse de Clark (tu m'étonnes) et lui de même et il la demande en mariage (re tu me la bailles belle).
Mais le méchant prince la retrouve et l'oblige à le suivre en Alaska parce qu'il doit botter le train du gouverneur qui fait mal son boulot.
Et de ce fait, la pauvre Marina abandonne Clark au pied de l'autel. Il apprend alors qu'elle est la comtesse et pense qu'elle s'est fichue de lui dans les grandes largueurs et même en diagonale.

Autant le dire tout de suite, ça finit bien.
C'est une petite série B sans prétention comme Hollywood savait si bien les faire dans les années 50 : aventure, romance, héros courageux et ombrageux, héroïne noble et courageuse mais toute faible (faudrait pas plaisanter non plus), des rebondissements (invraisemblables) en veux-tu en voilà , le tout dans des décors flamboyants, des costumes superbes et des interprètes de première qualité.

Gregory Peck convainc quoi qu'il fasse, Ann Blyth est toute mimi en comtesse russe et Anthony Quinn crève l'écran en marin portugais roublard, malhonnête mais sympathique.

La recette parfaite pour passer une bonne soirée.