Le Petit Poucet par Eric31

Le Petit Poucet est un film réalisé par Michel Boisrond, écrit par Marcel Jullian, d'après le conte de Charles Perrault sur une très bonne musique composée par Francis Lai... qui met en scéne un petit garçon surnommé Poucet (joué par Jean-Christophe Maillot alias "Titoyo") issue d'une famille nombreuse et pauvre de Bucheron qui se compose du père (joué par le toujours impeccable Michel robin), la mère (jouée par Marie Henriau) et sept enfants (dont trois paire de jumeaux)... qui se lie d'amitiés avec une jolie petite Princesse qui se prénomme Rosemonde (jouée par la charmante Marianne Ridoret) très choyée par ses parents le Roi (joué par le formidable Jean-Luc Bideau) et la Reine (jouée par Marie Laforet... lumineuse)... Jusqu'au jour ou la famine arrive et le pauvre bucheron doit se séparer de ses enfants qu'il abandonne (a deux reprises) au fond de la foret ou ils doivent faire face aux loups et a l'ogre (joué par un très imposant Jean-Pierre Marielle) et ses sept petites ogresses... lequel détient les bottes de sept lieues et un immense potager...
Un joli petit conte raconté (en voix off) par l’immense Roger Carel qui a défaut d'etre un grand film, est tout a fait charmant et inventif... enfin beaucoup moins que le Peau d’Âne de Jacques Demy... le modèle du genre... qui a le mérite d'etre bien superieur au Petit Poucet d'Olivier Dahan sorti en 2001.
A noter qu'une scène de quinzaine de secondes, a été coupée par rapport à la version originale celle de l'arrivée des petites ogresses, le bénédicité et l'orgie de viande... et que ce long métrage et l'avant, l'avant dernier du réalisateur Michel Boisrond a qui on doit entre autres : Cette sacrée gamine (1955), Une Parisienne (1957), Faibles Femmes (1958), Le Chemin des écoliers (1959), Voulez-vous danser avec moi ? (1959), La Française et l'Amour (1960, sketch La Virginité), Un soir sur la plage (1960), Les Parisiennes (1962), Cherchez l'idole (1963), Atout cœur à Tokyo pour OSS 117 (1966), L'Homme qui valait des milliards (1967), La Leçon particulière (1968) et qui mettra en scéne par la suite Dis-moi que tu m'aimes (1974) et Catherine et Compagnie (1975) avec Patrick Dewaere (entre autre).