Plus politiquement incorrect tu meurs et même que c'en est un véritable plaisir. Non seulement Victoria Abril nous fait une composition étonnante, mais le scénario s'amuse avec un plaisir évident à pourfendre tout le prêt à penser qui nous envahit, cela va de la peinture moderne à l'autonomie de la Catalogne en passant par la psychanalyse de salle d'attente ou le catéchisme écolo, mais c'est surtout en matière de sexualité que ça va très très loin,, d'une part par les pratiques évoqués (SM, uro) mais aussi et surtout de par l'attitude du personnage interprété par Victoria Abril qui trouve une nouvelle raison de vivre et de s'affirmer dans une relation de soumission. De quoi faire avaler leur chapeau à certaines féministes.