Sur le pont de Kwaï on y travaille on y travaille
Je poursuis ma formation dans les films de guerres avec ce monument qu'est le pont de la rivière Kwaï, et faut le dire, le film a tout pour réussir :
Il bénéficie à la fois du style Anglais et des codes Japonais, le tout baigné dans les principes des deux camps divergents. David Lean aurait pu se perdre un peu plus loin dans les dicours du genre comme l'aurait sans doute fait Lumet, mais il préfère rester grand public. Il en fera même du tort à l'histoire, seule vraie grosse reproche que j'impute personnellement au film. Tout est trop propre dans ce camp de prisonniers ; les Japonais sont bien trop tendre ; la faute à un choc des civilisation beaucoup trop adoucie au privilège de la compagnie et de l'occidentalisation du film.
On en sort pas moins avec une impression d'incroyable rapidité ; tout le film s'écoule avec un rythme assez incroyable, abîmé peut-être dans un premier temps par le Ricain du coin dont l'utilité reste très vague sur une première moitié de film.
Le pont de la rivière Kwaï a finalement autant la classe pour le produit qu'il est que pour la démarche qu'il entretient. Lorsqu'on voit les démarches de son réal', puis de son équipe, la volonté qui a poussé à la création du film, on ne peux que s'incliner devant l'entreprise bien menée de ces gens que la critique même n'aura jamais pu saboter.