Le prix du fric

Tout d'abord Merci Monsieur Teddy Lussy-Modeste pour ce film qui met bien en image la corruption insidieuses du grisbi sur nos âmes vénales.

Je ne serai pas objectif sur ma critique, normal, j'ai grâce à Cinexpérience assisté à l'avant première, et de ce fait, le réalisateur est venu commenter son travail. Et là, le film a pris une autre dimension, un recul instantané, un recentrage d'émotions qui a ouvert quelques chakras supplémentaires en permettant comme un flashback où on se transpose à la place de ce stand-upper.

Et on a l'impression que l'inspiration pourrait venir de pleins d'artistes au succès foudroyant, Jamel, Gad, Faudel, car dans beaucoup de communautés, on sait mieux gérer les échecs que les succès, et si c'est aussi bien joué, c'est que les acteurs choisis ont une interpretation inspirée par leur propre vie, et le ton est juste, mais c'est aussi la propre expérience du réalisateur dont il s'agit, et c'est touchant.
Maïwenn est subliment effacée, Roschdy fait peur, Tahar est fragile, un trio noyé dans une réussite qui déchire tout les liens de façon irréversible. Et comme l'a dit Teddy, la famille refuge peut devenir dangereuse, tout comme les amis, parce que oui, on a tous plus ou moins connu, de différentes manières, les sournoiseries de l'argent, et souvent, quoi que l'on fasse, on perd.