6
Irréalisme poétique
En dépit de son incontestable dimension mythique, et de sa place d'honneur dans les anthologies du cinéma, ce grand classique français d'avant-guerre me laisse une impression mitigée. Plusieurs...
Par
le 5 août 2016
25 j'aime
3
L'étincelle amoureuse dans un port de l'angoisse
Un film mythique car il a un sens inné de la mise en scène, de grands acteurs (Jean Gabin,Michèle Morgan,Pierre Brasseur et Michel Simon) et un propos universel: l'amour triomphant des circonstances troubles et de l'adversité. Quai des brumes, c'est aussi un bestiaire de déshérités ( le déserteur,l'orpheline, le vagabond, la petite frappe) qui s'accordent ou se déchirent. Le Havre devient alors un no man's land nébuleux où tout peut arriver, où chaque rencontre peut tout changer ou desservir. Avec une histoire simple, une atmosphère entretenue, Marcel Carné a réussi à maintenir l'intérêt sur son intrigue tout en distillant l'émotionnel à coups de dialogues puissants où de scènes habitées (dont celle du "T'as de beaux yeux,tu sais") Un cinéma désuet dont la force évocatrice et la tonalité sont pourtant encore trés vivifiantes aujourd'hui.Quai des brumes est donc un film qui traversera les temps car il a justement marqué le sien comme un bon Charlie Chaplin ou un bon Marcel Pagnol. Remontez donc les décennies pour vous approprier ce chef d'oeuvre.
9
Écrit par
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Pellicules 2015
Créée
le 1 févr. 2015
Critique lue 338 fois
1 j'aime
D'autres avis sur Le Quai des brumes
7
Des yeux si clairs !
- T’as de beaux yeux, tu sais. - Embrasse moi. - Nelly. - Embrasse moi encore… Michèle Morgan (Nelly), dix-huit ans et les plus beaux yeux du monde, vient de se laisser tomber dans les bras d’un...
le 2 déc. 2015
25 j'aime
4
7
De funestes avenirs.
Survivre dans un monde hostile. On est en 1938 quand la 3ème collaboration entre Jacques Prevert et Marcel Carné voit le jour, après Jenny et Drôle de Dame. C'est dans cette période d'avant guerre...
Par
le 12 févr. 2012
17 j'aime
8
Du même critique
8
Un biopic alternatif remarquable
Ce qui marque d’entrée dans Eiffel est la qualité des scènes d’époque du côté de Bordeaux où de Paris. Martin Bourboulon effectue une mise en scène épatante où chaque détail compte. Les extérieurs de...
Par
le 13 oct. 2021
40 j'aime
7
Un petit ours débonnaire dans un film drôle et optimiste
Je comprends mieux pourquoi nos voisins britanniques ont une affection si particulière pour Paddington.Ce petit ours péruvien et déraciné qui débarque à Londres a déjà un regard naïf mais pas tant...
Par
le 14 déc. 2014
25 j'aime
3
5
Le western: pas un background pour Jacques Audiard
Quand j’ai lu,comme beaucoup de monde,que les Frères Sisters était une proposition de John C Reilly au réalisateur,j’ai commencé à avoir quelques doutes sur la nature de ce film pas véritablement...
Par
le 20 sept. 2018
19 j'aime
