Une Destination au Palais de la Grande Aventure des Légendes.

Résumé : Rick et Évelyne ont découvert le bracelet d’Anubis, en 1933 huit années ont passé, le légionnaire a épousé l’égyptologue et ils vivent à Londres où ils élèvent leur jeune fils. Le cadavre d'Imhotep est expédié au musée, mais une femme étrange le ressuscite. Imhotep de retour veut le bracelet d'Anubis qui le ramène chez les O'Connel. Pendant ce temps une autre menace ancienne émerge, un puissant guerrier figé dans le temps. Pour sauver sa famille Rick doit trouver l'ancienne pyramide, bien qu'ils sont condamnés à disparaître face à des adversaires millénaires.

Histoire : Le concept reprend l'aventure en augmentant l'envergure de la production, de la réalisation, de l'histoire, avec plus de rôles. Après le succès de la momie, le réalisateur plein de nouvelles idées durant le tournage du premier, veut faire différent dans un environnement 10 ans plus tard. Les personnages évoluent dans un sujet plus familial aux nouvelles découvertes, tandis que la réalisation trouve un équilibre sur une alchimie entre effets et film. L'ensemble ajoute des éléments à l'intrigue, et cette fois le tournage passera par l’Égypte pour quelques séquences. Comme le premier est basé sur les effets, la suite aura plus de plans réels puisque la maîtrise des effets acquise, il sera meilleur. La critique dira que l'histoire n'est pas mieux, mais qu'elle continue l'escalade d'effets spéciaux. Réalisé avec un budget de 98m$, il rapporte 750m$ et ne reçoit que 2 nominations aux Saturn awards pour les effets et le maquillage.

Équipe : Écriture et réalisation de Stephen Sommers connu pour Les aventures d'Huckleberry finn. La production de Sean Daniel connu pour La momie 2017 et Le chacal. La musique d'Alan Silvestri connu pour Avengers 3 et 4, Ready player one et Pinocchio. Les effets de Neil Corbould avec 2 Oscars pour Gladiator et Gravity, connu pour Superman returns et Star wars rogue one. Côté casting, Brendan Fraser connu pour Collision et récemment The whale, Rachel Weisz connue pour The fountain et Black widow. Arnold Vosloo connu pour GI joe conspiration. Patricia Velasquez connue pour La malédiction de la dame blanche. Dwayne Johnson connu pour Black adam, Red notice, Jungle cruise.

Avis : La suite propose la même stratégie d'un divertissement de superproduction, en ajoutant des détails qui accentuent la multitude dans l'ampleur de l'action. L'intrigue mélange les décors anciens aux effets modernes, si bien qu'on est immergé dans une aventure qui surpasse le 1er. Le rythme est plus lent dans cet épisode, mais il performe grâce aux prestations sublimes des comédiens.

Critique : Le logo Universal fait apparaître les superbes images dans la légende d'une bataille d’Égypte ancienne qui arrive sur la malédiction d'Anubis d'un grand conquérant. Une transition temporelle reprend en 1933 avec ses personnages en pleine fouille archéologique aux mécanismes incroyables. L'action et les effets déferlent en alternant les époques dans des visions étranges qui font progresser l'aventure de l'exploration. L'histoire se relie au précédent en combinant plusieurs événements qui font resurgir la créature infâme avec un style de superproduction au rythme amélioré. L'ensemble des personnages se réunissent avec les magnifiques images qui lancent l'affrontement dans une nouvelle mission.

Les événements plus lents et mieux rythmés offrent des détails plus cohérents avec un rite puissant aux décors superbes qui laissent resurgir la créature abominable. L'aventure subtile enchaîne les puissants combats à grande vitesse qui conduisent l’expédition à la recherche de la légende. Une atmosphère spacieuse et ordonnée poursuit le spectacle en déployant une traque vers l'étrange malédiction, qui clarifie le précédent. Le récit s'approche du destin de la fresque en remontant à l'aube du temps égyptien, dans un dédale de mécanismes qui mènent à une autre créature.

Les aventures du long voyage vers un temple atteignent l'objectif avec une ambiance obscure qui plonge l’expédition dans l'horreur pour aborder le dénouement. L'action avec une immersion brillante dans l’environnement retombe sur la violence terrible du combat et des émotions. L'intrigue se referme comme le précédent avec un long rituel, dans un film qui propose un style narratif plus riche avec une chasse au trésor archéologique et des malédictions, composé d'une rythmique sophistiquée, comme les images et les nombreux personnages.

> https://youtu.be/eFDU8iZx1II

Ma 1ère critique du film écrite en 2019 > Écrit et réalisé par Sommers en numérique anamorphique panavision avec un budget colossal, c'est la 7ème recette 2001 et 2 prix spéciaux. Le retour de la momie commence par les batailles d'une antique légende en opérant une transition sur l'expédition des personnages qui simultanément réveillent d'étranges malédictions. Les détails se rejoignent dans un dédale des mythes concentrés qui entame une confrontation violente à travers un lien au début. Un rituel marque le retour de la créature violente dans une explosion d'effets visuels qui relancent l'aventure dans de nouvelles recherches. Les éléments simples se combinent aux effets du genre, à la fois moderne et ancien qui avancent sur le chemin du destin ancestral. L’intrigue accélère la confrontation dans la découverte de la cité ancienne qui déclenche le choc avec une tornade d'effets, lors d'un dénouement redoutable, pour cette œuvre de superproduction qui offre une épopée ultradivertissante, malgré quelques longueurs.