"À force de porter un casque Dark Vador est devenu chauve"

C'est en 1983, que la saga de science-fiction la plus populaire de notre temps, nous offre son Retour du Jedi. Ce film qui à l'époque est le troisième volet de la franchise Star Wars deviendra par la suite le sixième opus, et constituera pendant plus de trente ans, la conclusion de ce que beaucoup de puristes qualifie encore aujourd'hui de meilleure trilogie, lié à cet univers cinématographique.

Réalisé par Richard Marquand (dont la filmographie ma complétement échappée et qui nous a malheureusement quitté en 1987) le long-métrage reprend un an après la fin des événements de L'Empire contre-attaque. On y retrouve nos deux droïdes C3-PO et R2-D2 venant parlementer la libération du contrebandier Han Solo avec un Jabba le Hutt, qui mène une vie de débauche dans son palais, situé au milieu du désert aride de Tatooine.

Cette première partie est pour moi la meilleure et ce détache très nettement du reste. Étalée sur presque quarante minutes le rythme y est très bien géré et le bestiaire qui compose le palais permet d'être pleinement transporté au sein de cette galaxie lointaine très lointaine. On prend un malin plaisir à voir Jabba se fendre la poire car il ne croit pas en la réussite du groupe mené par Luke Skywalker ce qui le ménera inévitablement à sa perte. Un schéma narratif relativement classique mais très bien maitrisé ici. Rajouter à cela une musique jazzy entraînante et comment ne pas mentionner ce qui en a fait fantasmer plus d'un, le fameux bikini de Leia. Un costume qui fera couler beaucoup d'encre en bien comme en mal.

Le seul défaut vraiment majeur que je pourrais relever est la mort de Bobba Fett. Certains s'offusqueront, d'autres diront "Gneugneugnin Bobba il est chouette". Je dois bien l'admettre je n'ai jamais compris l'engouement porté à ce personnage, sûrement son côté mystérieux ou encore son armure (ouais bon difficile de me convaincre avec si peu). Ce qui fait que je trouve sa mort plus que ridicule. Le mec ce fait tapoter le dos trop fort, il est éjecté et il tombe dans la gueule du méchant ver du désert (sérieusement!!!) chasseur de primes de renom mon cul oui.

Pour le reste du film, je suis plus mitigé. Que tout soit clair, c'est bien maîtrisé et divertissant mais tout va trop vite, le montage nous fait virevolter entre trois décors différents si l'on omet la courte séquence sur Dagobah qui est tout de même importante puisqu'on y apprend le véritable lien qui unit Luke et Leia.

En ce qui concerne Endor, l'ajout des Ewoks a du déplaire à certains mais pour ma part je les aime bien ces petits gars courts sur pattes qui vivent dans leurs cahutes haut perchées.

Par contre difficile de croire qu'un empire galactique en place depuis plus de vingt ans et armé jusqu'aux dents puisse perdre contre des ours en peluche qui lancent des cailloux et des flèches. Mais "Ahahahaha" l'Empereur avait enfait tout prévu.

Au même moment sur l'Etoile de la Mort, Luke doit faire face à son destin est confronté son père dans un duel au sommet. Second meilleur segment pour ma part, l'affrontement entre père et fils est superbement mis en scène montrant les conflits interne qui imprègne chacun des protagonistes. La musique colle à merveille et le charisme de Ian McDiarmid qui interprètre l'Empereur au visage blanchâtre et livide renforce la dramaturgie.

Mis à part quelques effets spéciaux très vieillots comme les éclairs qui ont plus l'air de faire mourrir de rire ce bon vieux Luke ou de lui en glisser une en soum soum au choix. La mort de Dark Vador à la Marion Cotillard dans The Dark Knight Rises qui a le temps de dire sa réplique puis levé de rideaux.

Cet affrontement marque le point culminant du long-métrage juste avant la destruction de la station spatiale par les rebelles.

Mention spéciale à Face d'Huître (coucou Benzaie) qui nous offre des gueules d'anthologie et au légendaire "It's a trap" de l'Amiral Ackbar.

Suite à cela on balance la musique, thème de la force pour les funérailles d'Anakin et flûte de pan autour d'un bon feu pour faire griller des saucisses et bien se marrer. The End

En conclusion Star Wars VI : Le Retour du Jedi termine de manière honorable et divertissante la trilogie originale de ce space opéra commencé il y a de cela longtemps, très longtemps...

Capitaine-Cutler
6

Créée

le 2 nov. 2022

Critique lue 27 fois

Critique lue 27 fois

D'autres avis sur Le Retour du Jedi

Le Retour du Jedi
Torpenn
8

La triple alliance

Pour commencer, remercions comme promis Guyness qui m’a fait me rendre compte que parmi les bonus de mes DVD, désignées en petits caractères sur la jaquette, comme honteusement, se trouvent...

le 6 juin 2013

76 j'aime

61

Le Retour du Jedi
Sergent_Pepper
4

Vers la CGI, et au-delà.

Je ne le dis pas depuis le début de mon cycle, mais je n’ai sous la main que les versions en HD revisitées par le grand despote Lucas. Oui, je sais, c’est horrible. Mais très pédagogique : dès...

le 22 nov. 2014

70 j'aime

27

Le Retour du Jedi
Gand-Alf
7

La chute de l'empire galactique.

Etant gamin, il apparaissait clairement que "Le retour du jedi" était le meilleur épisode de la trilogie "Star Wars". Pourquoi ? Parce que le film était tout simplement rempli de monstres jusqu'à la...

le 22 févr. 2014

62 j'aime

17

Du même critique

Le Retour du Jedi
Capitaine-Cutler
6

"À force de porter un casque Dark Vador est devenu chauve"

C'est en 1983, que la saga de science-fiction la plus populaire de notre temps, nous offre son Retour du Jedi. Ce film qui à l'époque est le troisième volet de la franchise Star Wars deviendra par la...

le 2 nov. 2022