Le pitch : A la fin de la Seconde guerre mondiale (enfin en 1943), les habitants d'un charmant village italien viticole fêtent la destitution de Mussolini. Antony Quinn, le marchand de pinard, a été bombardé maire suite à un exploit (post-biture) anti-fasciste. Mais les Allemands reviennent, en ennemis, les habitants tentent de cacher leur pinard aux envahisseurs.
A cette lecture alléchante, je m'attendais à une petite comédie sympa en mode Don Camillo matinée de Blake Edwards et en couleurs, et m'étonnais presque de n'en avoir jamais entendu parler.
Le casting : Rien à dire.
Le couple Quinn-Magnani (ça rigole pas) tient la route, Hardy Kruger est à sa place en officier prussien humain et les yeux de Virna Lisi nous enchantent. Y'a même le beau Giancarlo Giannini encore tout jeune et Karl-Otto Alberty en nazi de service. Les autres seconds rôles dont Leopold Trieste sont OK. Miam Miam Miam
Là, je me préparais à 2H19 à savourer, voire à conserver cet opus ensuite à l'instar d'autres films du même genre et de la même époque que j'apprécie bcp, genre comédies militaires US décalées (De l'Or pour les braves, Bons baisers d'Athènes...)
Et rapidement, on ne sait pas trop où l'on va entre la comédie ou le film sérieux. C'est pas le pb de passer de l'un à l'autre, des fois c'est bien fait dans certaines œuvres mais là c'est juste long et, hélas, ennuyeux.
Les moyens étaient là, clairement, tant techniques qu'humains et Kramer est pas le dernier des tacherons mais ça merde sévère au niv du scénar qui pêche tout le temps. Rien ne fait tilt. Et un film sans scénar, c'est jamais un chef-d'oeuvre quelque soient les performances des comédiens.
Quel gâchis :-(
A revoir pour les trognes de l'époque avec indulgence, c'est pas de leur faute, mais ça manque clairement de peps, voire d'humour même décalé.
Donc, autant revoir les films susnommés ou un Taxi pour Tobrouk , ou Zorba ou un autre pour les acteurs ou le rythme. Ici ça manque trop cruellement.