La peinture c'est comme l'armée, faut pas chercher à comprendre

Actuellement dans une période "vintage" , je visionne ou revisionne des polars des années 60 à la française.

Et me voici donc devant "le Soleil des voyous" de Jean Delannoy.

Histoire assez classique, Denis Farrand qui a plutôt fait carrière dans le coffre fort, genre holdup up 5 étoiles.

Le voilà rangé des voitures, mais mister Gabin devenu un parfait aubergiste, n'a rien trouvé de mieux que de s'installer face à une banque.

Effet du hasard, ou prémonition.

S'il fallait résumé sa nouvelle vie, il s'emmerde, avec sa gouaille légendaire, mais il s'emmerde.

Et voilà un ancien pote à lui, et c'est Elliot Ness en personne, sauf que là en guise d'incorruptibles il s'agit plutôt d'un escroc comme lui.

Et voilà l'histoire qui se met en place, et pour la suite et bien, aucune surprise,

Gabin fait du Gabin (du bon Gabin) Robert Stack fait du Stack et Suzanne Flon fait du Suzanne Flon .

Rien de bien nouveau même au soleil des voyous.

Le polar classique dans toute sa splendeur, avec les poursuites, le hold up, les anciens amis qui veulent la part du gâteau, la belle nénette qui fait tourner la tête et qui a son petit coté sexy et très vénale. Tiré d'un roman de J.M. Flynn, "Le soleil des voyous" est un policier parmi tant d'autres, qui m'a plongé dans une certaine nostalgie, mais qui restera une oeuvre mineure du genre, un polar correct et sans surprise.

A noter également, un acteur très connu aussi pour sa voix unique "Jean Topart"

Mais cela restera quand même très léger pour en faire un polar de qualité