Mais malgré ses atouts, « LE SOUFFLE DE LA VIOLENCE » ne décolle jamais vraiment, par la faute de personnages trop schématiques, d’un manque évident d’émotion et d’un héros qui disparaît trop souvent de l’écran pour qu’on s’y attache réellement. Il vaut pour les magnifiques paysages en CinémaScope avec ces montagnes bleues en arrière-plan, pour Stanwyck et E.G.Robinson, vétérans du classique « ASSURANCE SUR LA MORT », pour Brian Keith en frère faible et jaloux et Richard Jaeckel en pistolero vicieux. La scène où ses hommes fouettent un cowboy et l’écartèlent avec des lassos, avant qu'il ne l’abatte froidement, est une des plus impressionnantes du film, justifiant le titre à elle seule.

Chicago
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le 25 août 2016

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