Abe et Teshigahara, encore. Plus bizarre, plus expérimental, plus abstrait que La femme des sables. Défiguré dans un accident de travail, un homme accepte de porter un masque, qui lui redonne un nouveau visage. Et une nouvelle identité ? Le système narratif de Teshigara s'éloigne de la norme et rejoint certaines "tentatives" de l'époque d'Oshima, Imamura ou même Resnais (Je t'aime, je t'aime). Cette réflexion sur l'identité, la personnalité intrinsèque de l'individu interroge, perturbe, fascine, déplait (ne pas rayer la mention inutile). Une expérience, comme celle que vit le héros du film, très limite.

Cinephile-doux
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le 31 juil. 2019

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