Au premier visionnage, il me semblait que je loupais quelque chose, qu'il restait un bout de cellophane entre le monde d'où je viens et celui de Xavier Dolan. J'ai donc, par conscience personnelle, dû le regarder une seconde fois, avec la conviction en plus.
Et c'est là que ça m'a frappé (non pas que je sois long à la détente mais juste .. appliqué). Ce n'est pas une histoire d'amour, c'est tout le contraire. Une contre-histoire d'amour. On peut le ranger dans le ciné indé qui a tendance à faire dans l'anti, dans le non-fait. Mais ce n'est pas que ça. Ce film parle d'une obsession, d'une grande et belle illusion. Et d'un peu de rancoeur aussi. Il arrive à mêler amitié et "amour" là où en réalité, il n'existe ni l'un ni l'autre. Et c'est ça le tour de force de Xavier Dolan, que l'imaginaire nous atteigne sans que l'on s'en rende compte.
La dernière scène avec le caméo viendra le confirmer: rien est vrai, ne vous fiez même pas à ce que je vous montre, tout est factice ici.
Merci.
SmellyCat
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le 9 oct. 2012

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SmellyCat

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