Les Années lumière par Ygor Parizel

Alain Tanner est toujours proche de sujet philosophique dans ses films, ici c'est un conte initiatique. Un conte sur un jeune homme se liant difficilement d'amitié avec un vieux fou vivant dans un garage à l'abandon des Highlands. Pas évident de voir, ou l'auteur veut en venir au début puis on saisi mieux son propos par la suite. Tanner réalise ce film en couleurs comme si c'était un noir et blanc, le matériel semble ancien tout comme la pellicule, mais cela rend à l'image avec ce décors naturel fait de tourbe noire, de landes battues par les vents, de rouilles et de boues. Reste que le style du cinéaste suisse m'est hermétique, franchement du mal à aimer complètement ses oeuvres.