Après le gerbatoire Aladin et la lampe magique (1993), Dingo Picture a récidivé dans ce qu’ils ne savent pas faire mais qu’ils s’obstinent quand même à faire, à savoir plagier Disney.
Et rien de tel que de s’attaquer à l’une de leurs plus belles réussites, à savoir Les Aristochats (1970).
Toujours sans le moindre talent, ni argent, ils ont donc pompés allègrement pour en faire un court-métrage de 25min et cela donne Les Aristos (1995), "Artige Katzen" en allemand, que l’on pourrait traduire par "Les chats bien élevés".
Le faible budget les ont obligés à redoubler d'inventivité et notamment a utiliser à outrance plusieurs fois la même séquence, parfois en les inversant afin de tromper le spectateur (les oiseaux, les chats, la souris, ... chacune de ces petites séquences animées sont réutilisées) ou en réutilisant des séquences provenant de leurs précédents films (!) comme le cheval et l'âne (vus dans Aladin - 1993), le lapin (vu dans Goldie : Le Prince de la Forêt (1994) qui n’est autre que la copie de Bambi), ...
Attendez-vous aussi à de longs moments de solitude, notamment en voiture lorsqu'ils décident de quitter San Francisco pour se rendre à Acapulco : un long trajet en voiture sans la moindre ligne de dialogue, juste des paysages dessinés par des enfants de 5ans qui s'enchaînent les uns après les autres.
Une intrigue invraisemblable et dont clairement ils s’en foutaient royalement, tout était prétexte à plagier l’œuvre de Disney et rien d’autre.
Ici, oubliez « Madame », Duchesse, Marie, Toulouse, Berlioz & Thomas O'Malley ont été remplacés par Mme McDonald, Lauren, Lucy, Lionel & Charly (à noter que dans cette version, Duchesse (Lauren) n’a plus que 2 chatons, Toulouse n’existe pas dans cette pâle copie).
L’ensemble s’avère (sans surprise), sacrément mauvais et ce, sur toute la ligne. On se retrouve avec des calques d'animation mal rognés et même Lionel qui change couleur d’un plan à l'autre, passant de kaki à... tout blanc comme si de rien n'était (et ce, à plusieurs reprises).
Par pitié, protégez vos enfants et éloignez-les le plus possible des abominables copies produites par Dingo Pictures.
Pour les plus masochistes d’entre vous, si le cœur vous en dit, ils ont un catalogue long comme le bras. On leur doit notamment pêle-mêle : Aladin et la lampe magique (1993), Le Roi Lion : Les Nouvelles Aventures (1994), Goldie: Le Prince de la Forêt (1994) : copie de Bambi, Pocahontas (1995), Notre Dame (1996), A la recherche des Dalmatiens (1997), Les musiciens municipaux de Bremen (1997) ou encore Le seigneur de la jungle (1999) : un ersatz de Tarzan.
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